La France mobilise à nouveau 45 000 policiers pour lutter contre les émeutes

La France a décidé lundi soir de mobiliser à nouveau 45 000 policiers pour faire face à d’éventuels troubles attendus et le gouvernement a déclaré que malgré la baisse des violences, la situation ne s’est pas encore stabilisée.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a justifié l’utilisation d’unités spéciales et de véhicules blindés en disant que cela aiderait à contrôler la situation. Le ministre s’est engagé à soutenir les entrepreneurs touchés par la démolition et le pillage.

Plusieurs villes et régions françaises ont annoncé le déblocage de fonds d’aide pour soutenir les commerçants.
Depuis la mort de l’adolescent de 17 ans Nael par balle par un policier lors d’un contrôle routier mardi dernier, il y a eu des émeutes massives en France, surtout la nuit. Il y avait de fréquents pillages, incendies criminels et affrontements

Violences entre policiers et manifestants. Plus de 3 000 personnes ont été arrêtées à travers le pays depuis le début des troubles.

Le gouvernement a souligné que la France est un pays régi par l’État de droit et que la police est également soumise à la loi. Elle a ajouté que le policier qui a tiré sur le jeune homme fait l’objet d’une enquête pour suspicion de meurtre.

Elle a déclaré que la police française ne souffrait pas de problèmes liés au racisme ou à l’utilisation d’armes à feu, notant que la mort du jeune homme était naturellement tragique et émotionnelle.

Le gouvernement a souligné que la police avait fait preuve de professionnalisme et de sens des proportions au cours des derniers jours, ajoutant que malgré les émeutes, il n’y avait eu aucun mort parmi les émeutiers ou les policiers.

Selon le ministère de l’Intérieur à Paris, 157 personnes ont été interpellées lundi sur tout le territoire. C’était nettement moins que les nuits précédentes. Trois policiers ont été blessés.

Selon le journal Le Parisien, 297 voitures ont été incendiées et 34 immeubles ont été incendiés.

Le ministre de l’Intérieur Darmanin s’appuyait sur une forte présence policière. Il a dit que la position dure « a eu un effet ».

Des rassemblements se sont tenus lundi devant les mairies de plusieurs villes françaises en signe de solidarité et de protestation contre l’attaque des émeutiers contre le domicile privé du maire.

« Il faut prendre le temps de réfléchir, essayer de parler aux quartiers et être dur avec les fauteurs de troubles », a déclaré Darmanin.

« Vous ne pouvez pas voir d’excuses sociales là où il n’y a pas d’excuses », a-t-il ajouté.

Mais le maire de la banlieue parisienne de Corbeil-Essonne, Bruno Pirro, a confirmé que les jeunes des quartiers difficiles se voient refuser l’accès à l’école et à l’emploi. Les troubles se sont concentrés dans des zones où les problèmes s’accumulaient déjà, et les habitants ont été touchés à deux reprises.

« Il ne s’agit pas de s’excuser, il s’agit de comprendre le malaise profond de ces jeunes et le malaise de ces jeunes quand ils regardent leurs parents », a déclaré Biro à France Info Radio.


Léone Duchamps

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