Plus de 140 milliards d’euros de dommages et intérêts dans la plus grande fraude fiscale avec de grandes banques
Vendredi – 9 Ramadan 1444 AD – 31 mars 2023 AD Numéro d’émission [16194]
Paris : Michel Abou Najm
De nombreuses interrogations entourent le processus de fraude financière et fiscale pratiqué par les grandes banques en France il y a vingt ans et le parquet financier n’a procédé que ces derniers jours à une perquisition massive touchant cinq banques, dont quatre françaises et une banque étrangère. Ce large processus, comme n’en a pas connu le secteur bancaire depuis la mise en place du parquet financier, qui est à l’origine de l’ouverture d’enquêtes judiciaires depuis décembre 2021. Il justifie le retard en invoquant la nécessité d’une enquête approfondie et approfondie… Pourtant, l’arnaque sévit depuis au moins cinq ans. Le journal indépendant Le Monde a confirmé qu’il avait soulevé cette question pour la première fois depuis 2018 et que le parquet financier devait agir immédiatement. On a également appris qu’à la fin de l’année précitée, les soi-disant « citoyens affiliés à une association » ont porté plainte auprès du parquet. De même, en 2018, certains journaux d’investigation ont exprimé leurs soupçons sur l’existence d’une fraude transfrontalière massive qui dure depuis vingt ans, impliquant dix pays et dont les pertes pour les pays concernés sont estimées à pas moins de 140 milliards d’euros par 2021.
Le retard d’action du parquet financier soulève un certain nombre de questions qui n’ont pas été éclaircies à ce jour. Il est à noter que l’État français, et en particulier le ministère de l’Économie, a une politique stricte contre l’évasion fiscale et la fraude financière. Cependant, dans le cas de la fraude massive affectant les banques françaises et européennes et des centaines de personnes qui sont actionnaires d’entreprises, elle a montré une réaction lente car la perte de l’État français, qui est sous le poids de la dette, est la plus importante de l’histoire moderne. L’histoire de France, plus d’un milliard d’euros.
La chose amusante à propos de la sortie, qui s’appelait « com com », est sa simplicité. On sait que les actionnaires étrangers des sociétés françaises doivent payer une taxe de 15 % sur les dividendes des actions distribuées par la société. L’escroquerie est basée sur un prêt formel des actions de leurs propriétaires à des banques françaises ou à des banques opérant en France, et ainsi ils sont passés en contrebande du paiement des impôts sur les dividendes à condition qu’ils soient réenregistrés au nom de leurs propriétaires après 48 heures. Ainsi, la banque en question reçoit une commission sur la valeur des impôts que l’actionnaire a dû payer, ce qui signifie que les deux parties sont rentables. Les seuls perdants sont les finances de l’Etat français.
A ce jour, le parquet financier n’a pas communiqué les noms des clients de la banque ayant bénéficié de la procédure qui dure depuis des années. Cependant, les noms des banques ont été dévoilés, à savoir « BNP Paribas », « Ixan », la filiale bancaire de la première spécialisée dans la gestion de patrimoine privé, « Société Générale », « Natixis » et enfin la banque britannique « HSB » . mauvais ». Les deux premiers sont accusés de fraude fiscale et de blanchiment d’argent, les trois autres ne sont accusés que de blanchiment d’argent par évasion fiscale. Jusqu’à présent, la valeur totale des sommes blanchies n’a pas été divulguée. , qui a débuté mardi à Paris et le quartier d’affaires « La Défense » s’est déroulée à l’entrée ouest de Paris, a nécessité une mobilisation sans précédent puisque 16 magistrats (sur 19) et 150 enquêteurs (sur 250) y ont également pris part. comme six procureurs allemands du parquet de Cologne.Le média français a demandé aux banques concernées de répondre à ses questions, mais ces dernières sont restées silencieuses sous prétexte que « l’enquête est en cours ».
Les milieux bancaires supposent que les banques concernées se défendront sous prétexte qu’il ne s’agit pas d’évasion fiscale mais d’une opération commerciale légale et qu’aucun texte ne l’interdit exclusivement. En tout cas, ces sources confirment que les banques essaieront de récupérer ce que les banques doivent payer en imposant des commissions supplémentaires à leurs clients réguliers, comme elles le faisaient auparavant.
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