Hamdi Paris a dit
La France a lancé une nouvelle accusation contre ses musulmans, affirmant qu’il y aurait eu une diminution de la mixité entre eux et des discriminations entre les sexes, qu’elle attribue à des motivations religieuses, selon une étude gouvernementale récemment publiée.
L’étude, récemment réalisée par l’Inspection générale de l’administration, constate « un refus de se mêler aux services collectifs » à partir de ses investigations dans 13 départements français.
L’étude ne mentionne pas nommément les musulmans, mais l’analyste Mary Estelle Bach la commente, estimant qu’elle « révèle la montée en puissance du phénomène fondamentaliste dans les quartiers branchés (à majorité immigrée), comme en témoigne la demande croissante de séparation ». entre les hommes et les femmes dans la fonction publique.
L’étude publiée hier, commandée par Dominique de Villepin lors de sa prise de fonction l’année dernière comme ministre de l’Intérieur, mettait l’accent sur l’existence d’une volonté de ségrégation sexuelle, notamment dans les domaines de la médecine, du sport, du divertissement et de l’éducation, même si, Selon les inspecteurs, le phénomène qui l’a conduit est « limité » et concentré sur des endroits précis.
Elle explique que le phénomène se produit le plus souvent dans les régions parisiennes, lyonnaises et alsaciennes. Dans le sud-est de la France, la situation est « contradictoire », alors que dans le reste du pays elle est « rare ».
Mélange radical
Les auteurs de l’étude soulignent que les patientes qui portent un niqab, un voile ou simplement un couvre-chef demandent à être examinées par des gynécologues. Certains patients refusent de révéler leur visage, mais la plupart acceptent d’être examinés par un médecin de sexe masculin après une série de négociations.
Ils ont noté que dans « certains cas difficiles », il y avait des violences verbales et même physiques de la part des conjoints. Elle a également abordé la réalité des établissements d’enseignement où règnent « l’absence sélective et le rejet de certaines activités ».
Dans les écoles françaises, la règle de mixité s’applique dans toutes les classes, sauf si la mixité n’est pas exigée.
La dernière exception s’applique à l’éducation physique, de sorte que l’étude s’arrête à l’un des collèges qui ont choisi de ne pas mélanger à partir de la quatrième année, par rapport à ce que l’étude a décrit comme un mélange « radical » que d’autres écoles ont pratiqué lors des Jeux, en appliquant des jeux tels que comme le rugby et le football.
Signes religieux
« L’étude appelle à mettre fin au port de symboles religieux, car ceux-ci s’accompagnent souvent d’un rejet de l’égalité entre hommes et femmes, en référence évidente au voile. « |
L’étude a enregistré quelques protestations contre l’enseignement du Coran par des non-musulmans ou des femmes dans les universités. Certaines étudiantes ont également refusé de révéler leur visage lors des contrôles d’identité à l’université.
L’étude indique que « ces incidents, bien que rares », ont un impact sur les présidents d’université.
L’étude s’est déplacée vers le secteur sportif et la proportion de femmes est tombée à 12 à 15 % dans les quartiers branchés. Dans ce contexte, une grande partie des activités sportives restait réservée à un sexe et non à l’autre.
Poursuivant ces constats, les auteurs de l’étude n’estiment pas nécessaire de recourir à de nouvelles lois, s’appuyant sur l’arsenal législatif existant, notamment au sein des écoles, mais appellent à mettre fin au « port de signes religieux car ils coïncident souvent ». avec un rejet de l’égalité entre hommes et femmes », selon Clear to the Veiler.
Ce n’est pas sans inciter à rappeler la loi du 15 mars 2004 interdisant le hijab dans les écoles, qui ne précise pas littéralement qu’elle s’applique aux établissements universitaires.
Dans ce contexte, les inspecteurs ont estimé que l’événement « enflamme les revendications » des partis anti-mixage et ont appelé à « un rappel des principes qui ne doivent pas faire l’objet de négociations ».
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Correspondant d’Al Jazeera Net
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