La France s’en tient à la réduction des visas au Maroc et des demandes d’admission des « immigrés clandestins ».

La France continue de gérer la crise diplomatique avec le Maroc par ses canaux gouvernementaux, ce qui a été confirmé par le porte-parole du gouvernement français Olivier Veran, qui a déclaré que « Paris arrive en tête des capitales européennes qui ont expulsé des migrants mais se voient refuser l’admission par les pays d’origine. y compris le Maroc. »

Et Olivier Veran a ajouté dans une interview à la presse avec CNEWS que « la France a réduit le nombre de visas légaux accordés aux citoyens du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie il y a environ un an parce qu’elle a refusé de délivrer les visas consulaires nécessaires au retour villes. »

Le responsable du gouvernement français a expliqué que « l’expulsion des personnes qui enfreignent les lois françaises se heurte à diverses difficultés, car certains pays d’origine refusent d’accueillir leurs ressortissants, d’autant plus que la majorité des expulsés appartiennent au Maroc et à l’Algérie ».

Dans la même interview, le porte-parole a souligné que la réduction des visas pour les citoyens de la région, en particulier le Maroc et l’Algérie, était un message implicite pour eux de faire plus pour accueillir les immigrés expulsés, avec une référence claire à Rabat rejetant les directives de l’Elysée en vue d’améliorer les relations entre la France et l’Algérie.

Evoquant le refus de la justice belge d’exécuter le mandat d’arrêt européen contre l’imam marocain Hassan Equesne, qui selon la justice française « est proche des Frères musulmans », le porte-parole du gouvernement français a indiqué que les procureurs feraient appel du verdict puisque si tel était le cas, il était une « petite bosse » qui serait surmontée. .

L’avocat de l’imam marocain, expulsé de France, avait précédemment déclaré que son client faisait l’objet d’un « procès inéquitable » en raison de l’ampleur de la polémique politique autour de l’affaire, notant qu' »éluder le déroulement de la procédure d’expulsion n’est pas une infraction pénale selon le droit belge. »

Quant au porte-parole du gouvernement français, Paris n’a pas encore été informé des raisons du refus d’extrader l’imam marocain, notant que « Hassan Aquisin est aujourd’hui en prison belge et qu’il n’y a personne dans la mosquée qu’il utilise pour… se faire passé ses sermons religieux qui menacent la cohésion nationale.

Il convient de noter que les relations politiques entre la France et le Maroc sont tendues depuis des mois en raison des positions répétées de Paris sur la souveraineté marocaine, notamment sur la question des visas et les tentatives d’ingérence dans la politique marocaine d’immigration, ainsi que de la position ambiguë sur la question de La souveraineté marocaine est le Sahara marocain.

Édith Desjardins

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