La France a décidé de mettre en place un mécanisme de vérification de l’âge pour interdire aux mineurs l’accès aux sites pornographiques, a annoncé dimanche le ministre délégué aux Affaires numériques Jean-Noël Barrot.
« en 2024, l’accès des enfants (en France) à la pornographie prendra fin », a déclaré Barrot au journal Le Parisien.
Le journal a souligné que les détails de ce mécanisme seront annoncés dans la semaine en cours et que sa mise en œuvre commencera à partir de « septembre ».
Barrow a souligné que tous les sites pour adultes « doivent respecter ce mécanisme s’ils sont menacés d’une interdiction de diffusion » en France, qui serait ainsi « le premier pays au monde à mettre en place une telle solution ».
Le mécanisme de vérification de l’âge repose sur un « certificat numérique », dont les détails techniques n’ont pas encore été approuvés.
Le journal a évoqué la possibilité « d’impliquer les entreprises qui proposent des services de télécommunications qui disposent de données sur l’âge de leurs clients ».
« Cette solution technologique sur laquelle nous travaillons peut être utilisée pour faire respecter les exigences d’âge qui existent dans notre loi et ne sont pas suffisamment respectées en ligne », a ajouté Barrow.
Actuellement, les sites pornographiques demandent uniquement à l’utilisateur d’entrer sa date de naissance pour pouvoir naviguer, ou simplement en cliquant sur la case « Je suis un adulte ».
Le Royaume-Uni tente également de trouver une solution au problème par le biais de la loi sur la sécurité en ligne devant le Parlement, qui vise à obliger les sites Web à utiliser une technologie fiable pour vérifier l’âge de leurs choix.
Dans le sud de la Louisiane, à compter du 1er janvier, la loi obligera l’utilisateur à fournir une copie d’une pièce d’identité avant d’accéder à tout site Web dont au moins un tiers du contenu est considéré comme » nocif pour les mineurs ».
Les différents projets dans le monde visant à vérifier l’âge pour empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques se heurtent à la question de la protection des données personnelles.
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