La Grande-Bretagne promet de permettre à l’Ukraine de gagner et la France pense que la fin de la guerre est entre les mains de Kyiv

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Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, doit s’exprimer mardi au congrès annuel du Parti conservateur, où il dira que son pays a la « capacité stratégique » pour permettre à l’Ukraine une « victoire » sur la Russie, selon un texte publié lundi soir, et à souligner le refus de Poutine, annexé quatre régions ukrainiennes ainsi que la Crimée. De son côté, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré lundi que la Russie avait décidé de « fuir en avant » en raison de « l’impasse » dans laquelle le président russe était entré et estimait que la fin de la guerre devait venir de Kyiv et que personne ne pouvait être déterminé. Par ailleurs.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, soulignera dans un discours mardi, au lendemain de la publication de son texte lundi soir, que le Royaume-Uni a une « capacité stratégique » pour permettre Ukraine De la « victoire » sur la Russie.

Le ministre dira à la conférence annuelle du Parti conservateur que l’Ukraine bénéficie du soutien indéfectible de la Grande-Bretagne dans ses efforts pour repousser les forces du président russe Vladimir Poutine.

Cleverly renouvellera le poste de la Première ministre Liz Terrace, qui a annoncé que la Grande-Bretagne n’acceptera jamais l’annexion par Poutine de Donetsk, Lougansk, Kherson, Zaporijia ou même la Crimée, que la Russie a annexée en 2014.

« Nous sommes des acteurs locaux »

« Nous ne sommes pas des commentateurs. Nous sommes des joueurs sur le terrain. Nous faisons la différence. Nous promouvons nos valeurs. Et plus loin : « Nous croyons en la liberté. Nous croyons en l’Etat de droit. Nous pensons que l’agresseur ne peut pas envahir ses voisins en toute impunité. »

Et ce que l’officiel britannique dira également : « Nous sommes donc aux côtés des courageux Ukrainiens qui défendent leur patrie. La Grande-Bretagne a la capacité stratégique de leur permettre de gagner. » Cleverly soulignera dans son discours que les Ukrainiens défendent « avec acharnement » leur patrie et que leur courage a été « aidé » par les armes et l’entraînement du Royaume-Uni.

Le diplomate britannique soulignera également que son pays « les soutiendra jusqu’à la victoire dans cette guerre. Nous les soutiendrons jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur souveraineté. Nous ne reconnaîtrons jamais l’annexion de Lougansk, Donetsk, Kherson, Zaporijia ou la Crimée ». Astucieusement soulignera que ces zones sont le territoire ukrainien, « et si l’Ukraine gagne cette guerre, alors nous les soutiendrons (les Ukrainiens) pour reconstruire leurs maisons, leur économie et leur société ».

Cette situation coïncide avec le durcissement par Londres des sanctions imposées à Moscou et ciblant des secteurs sensibles de l’économie russe en réponse à l’annexion « illégale » par la Russie de quatre régions ukrainiennes. L’annexion par Moscou des quatre régions ukrainiennes est survenue alors que les forces russes faisaient face à une contre-attaque de l’armée ukrainienne, au cours de laquelle elles ont repris des territoires de l’armée russe. La décision russe a suscité une condamnation internationale, tout comme le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy.

Et récemment, Poutine a menacé de protéger son pays par « tous les moyens nécessaires » dans une situation prise pour indiquer qu’il pourrait utiliser des armes nucléaires en réponse à des attaques qui pourraient viser des régions ukrainiennes annexées par son pays. Il y a un mois, le président russe a annoncé le rappel de centaines de milliers de réservistes pour combattre en Ukraine.

« La fin de la guerre est entre les mains de Kyiv »

Pour sa part, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré lundi que la Russie avait décidé de « fuir en avant » en Ukraine parce que le président russe Vladimir Poutine était dans une « impasse ».

« Moscou a décidé de fuir en avant tant sur le plan politique que « sur le front militaire en déclarant une mobilisation partielle de sa population » et « sur le plan rhétorique » avec la menace d’un éventuel recours aux armes », a déclaré Colonna aux députés lors d’une séance. de l’Assemblée nationale, qui a discuté de la guerre en Ukraine, l’arme nucléaire que les responsables russes brandissent constamment.

Dans une référence claire à cette menace d’utilisation possible de l’arme nucléaire par la Russie, le ministre français a déclaré : « Nous ne capitulerons pas et nous ne tomberons pas dans le piège. Pour notre part, nous continuerons à démontrer la responsabilité qui repose sur les épaules d’une puissance possédant des armes nucléaires. »

Aux yeux de Colonna, le président russe s’est placé devant un « triple dilemme » : diplomatique, militaire et intérieur. Elle a expliqué : « D’abord sur le terrain : cela se confirme par ses récents désistements. Il y a aussi une impasse devant la communauté internationale : la Russie se retrouve de plus en plus seule. Il y a un bras de fer devant son peuple avec la décision de se mobiliser.

Le ministre français a souligné que la date de la fin de la guerre en Ukraine sera déterminée par Kyiv et personne d’autre. À cet égard, elle a déclaré : « Ce n’est pas à nous de déterminer quand cette guerre prendra fin. C’est à l’Ukraine, et à elle seule, de décider quand, dans quelles conditions et selon quelles règles elle peut mener un dialogue ciblé en ouvrant des « négociations » avec la Russie.

FRANCE 24/AFP

Andrien Barre

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