Paris était historiquement unique dans sa position de rébellion contre le sentiment général occidental mené par les États-Unis concernant la question palestinienne et sa position sur Israël. Bien que le programme nucléaire israélien, qui a conduit à la production d’une bombe atomique israélienne, soit le résultat d’une coopération avec la France qui a débuté dans les années 1950, la guerre des Six Jours en 1967 a bouleversé la position ambiguë de la France, a déclaré le défunt président général Charles de Gaulle a critiqué Israël et a annoncé l’interdiction par la France d’exporter des armes vers Israël.
Depuis lors, s’est établie la « politique arabe de la France », à laquelle ont adhéré tous les présidents ultérieurs, que ce soit à l’époque de gauche ou à l’époque de droite. Cette politique était évidente dans la manière dont la France traitait de la question palestinienne.
Au cours des dernières décennies, des mouvements politiques, des partis et des formations de tous bords ont exprimé des positions favorables aux Palestiniens, alors même que tous les pays du système occidental ont inclus l’Organisation de libération de la Palestine et les factions sous son égide sur les listes terroristes. Et à chaque fois, la France a connu des troubles, des bouleversements et des protestations majeures, à la manière de la « Révolution de Mai » de 1968 et d’autres similaires, que ce soit avec le mouvement des « gilets jaunes » de 2018 ou encore contre la récente réforme des retraites, la Le drapeau palestinien a toujours été disponible.
Malgré le soutien historique du Parti socialiste français à Israël, ainsi que celui du reste des partis socialistes européens, et la présence d’un puissant lobby pro-israélien au sein du parti en France, le défunt président de la République socialiste, François Mitterrand, a persisté à politique de son adversaire de Gaulle, que ce soit dans son orientation dans un discours devant… la Knesset israélienne en mars 1982 en faveur de « l’établissement d’un Etat palestinien indépendant » ou notamment dans l’invitation remarquable adressée au défunt leader palestinien Yasser Arafat se rendra en France.
Sous l’ère Mitterrand, la France a accueilli Arafat en mai 1989. Paris a été la première grande capitale occidentale à ouvrir ses portes au dirigeant palestinien à une époque où les capitales occidentales, notamment Washington, le considéraient comme un terroriste. Sous l’ère de Gaulle, la France a interdit toute arme en Israël, un précédent qui a eu des conséquences au sein du grand club européen prônant une politique équilibrée ou quasi-équilibrée par rapport à la position américaine sur le conflit palestino-israélien. Depuis la « Déclaration de Venise » de 1980, l’Union s’est distinguée en reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création d’un État indépendant, et en exigeant qu’Israël cesse de construire des colonies, la considérant comme illégale et comme un obstacle à la construction de colonies. cette paix au Moyen-Orient.
Dans ce contexte, devenu l’une des constantes et des règles de la culture politique en France, le pays connaît une division aiguë et croissante sur la position à adopter face à la guerre à Gaza.
Le gouvernement français a refusé de délivrer des autorisations pour les manifestations pro-palestiniennes, tandis que la controverse persistait, comme dans le cas du ministère de l’Intérieur britannique, sur la question de savoir si le drapeau palestinien devait être autorisé ou non. Dans les studios des médias français, de vives disputes ont eu lieu entre représentants de droite et de gauche, mais aussi au sein des rangs de droite et de gauche. Les observateurs estiment que l’incapacité du gouvernement français et des mouvements politiques et sociaux à adopter une position rationnelle et équilibrée pourrait plonger le pays dans de graves troubles civils alors que les combats s’aggravent à Gaza et que Paris refuse l’autorisation d’accueillir les prochains Jeux olympiques.
Même l’alliance des gauchistes et des écologistes dirigée par l’homme politique de gauche radicale Jean-Luc Mélenchon a connu des divisions qui n’ont pas atteint le point de division en raison de la position de l’homme et de son parti, qui ont refusé de condamner l’opération menée par le Hamas. Guerre qu’Israël mène à Gaza. D’autre part, il a été noté que le parti d’extrême droite Rassemblement national, dirigé par Marine Le Pen, accusé d’antisémitisme dans le passé, était intéressé à prendre position en faveur d’Israël et en solidarité avec le Juifs de France. ce qui lui donnerait, ainsi qu’à son leader, une meilleure position à toutes les élections, notamment aux prochaines élections présidentielles.
La position du gouvernement français ne ressemble pas à celle des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir au fil des décennies. Le président français Emmanuel Macron a été impliqué dans une altercation lors de sa visite à Jérusalem en janvier 2020 et a crié en anglais à un policier israélien de quitter l’église Sainte-Anne de Jérusalem, considérée comme territoire français. Les observateurs ont déclaré à l’époque que Macron, conformément à la position française traditionnelle et respectée sur la question palestinienne, essayait d’imiter ce que le défunt président gaulliste Jacques Chirac avait fait en 1996 lorsqu’il s’était engagé dans une confrontation avec la police israélienne dans les rues de l’ancienne ville. Jérusalem en raison des mauvais traitements infligés aux Jérusalémites rassemblés pour saluer le président français.
Il est clair que Macron est parvenu à la conclusion que la France allait à des limites extrêmes dans son soutien à Israël que son pays n’a jamais connues auparavant, et il a donc eu du mal à corriger la boussole et la distorsion en France pour restaurer les politiques traditionnelles envers le monde arabe. et la question palestinienne.
Il s’est rendu en Israël tardivement par rapport à ses collègues britanniques, allemands, américains et d’autres pays, mais n’a pas pris en compte la « politique arabe de la France » et s’est rendu dans la région très tardivement. Il a suggéré, depuis Israël seul, et non de la part d’aucun autre de ses homologues, que le Hamas devrait être traité de la même manière que lorsqu’il s’agit de l’EI et que l’on retourne la coalition internationale contre lui. Plus tard, il a improvisé un autre appel depuis Bruxelles pour fonder une « coalition humanitaire pour ». Gaza. »
Macron s’est rendu à Ramallah, a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas et a annoncé des positions plus équilibrées, notamment sur « la vie d’un Palestinien est égale à la vie d’un Français et à la vie d’un Israélien ». Il s’est ensuite rendu à Amman et au Caire et a appelé à « la relance de la solution à deux États ». Cependant, la position française n’a pas atteint le point d’appeler le bloc de gauche radicale au Parlement français à annoncer une position ferme appelant à une solution à un cessez-le-feu à Gaza.
Alors que la politique étrangère française a fait preuve de confusion et d’hésitation dans la gestion de la crise dans la région depuis son déclenchement, les observateurs concluent que Paris est incapable de saisir une opportunité historique rare pour récolter les fruits d’une accumulation d’investissements politiques anciens et importants en Palestine. -Le conflit israélien et la perte de cette distinction. En revanche, les experts français ne considèrent pas qu’il s’agisse simplement d’une adhésion à la position américaine, car elle reflète un déclin de la position de la France au sein de l’Union européenne et sur la scène internationale, sans parler des symptômes d’un échec proche de l’effondrement. de sa politique en Afrique et au Liban et l’affaiblissement de son influence et de sa présence au Moyen-Orient.
« Nerd du Web primé. Sympathique expert de l’Internet. Défenseur de la culture pop adapté aux hipsters. Fan total de zombies. Expert en alimentation. »