Bruxelles – (AFP)
Mercredi, le tribunal de Bruxelles a rejeté la demande de Salah Abdel Salam de ne pas le renvoyer en prison en France après son procès lors des attentats de 2016 dans la capitale belge et de lui permettre de rester en Belgique.
Le terroriste français avait saisi la chambre des référés de ce tribunal alors que le procès devant le tribunal correctionnel était en voie d’achèvement et que le délai pour entendre son «extradition provisoire» par la France vers la Belgique expirait.
Il a attribué son désir de rester incarcéré en Belgique notamment à la présence de toute sa famille sur place et a souligné que rester en France le priverait de tout « espoir de réinsertion ». La demande était adressée à l’État belge et il lui était demandé « d’empêcher » son retour en France.
La chambre des référés du tribunal de première instance francophone de Bruxelles a rejeté sa défense.
La justice civile a déclaré dans un communiqué : « Il ne semble pas que la détention de Salah Abdel Salam en France, compte tenu notamment de la proximité géographique de ce pays, ne l’empêche pas d’y bénéficier du soutien de ses proches, ni ne l’empêche d’y bénéficier du soutien de ses proches. lui la préparation. » là un projet de réinsertion sociale. »
Cette décision met fin aux allégations formulées par l’avocat d’Abdeslam concernant une prétendue violation de la Convention européenne des droits de l’homme pendant les premières années de son isolement à la prison de Fleury-Méroges, dans le sud de Paris, après son arrestation en 2016.
Lors de la réunion du 4 septembre, les avocats ont dénoncé sa surveillance « 24 heures sur 24 » avec deux caméras installées dans sa cellule, craignant qu’Abdel Salam ne passe « trente ans » dans ces circonstances avant qu’un prétendu changement de condamnation n’intervienne.
Le juge du tribunal de Bruxelles a répondu : « Il n’appartient pas à la Chambre des Urgences de se prononcer sur d’éventuelles violations antérieures des droits fondamentaux en France. »
Elle a ajouté : « La surveillance par caméra en France ne s’applique qu’aux prévenus (en attente de jugement), mais pas aux condamnés. « Rien n’indique que les autorités françaises ne respecteront pas leur législation. »
En juin, Abdeslam, seul membre survivant des groupes armés auteurs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris (130 morts), a été condamné en France à la réclusion à perpétuité sans commutation.
Cette décision signifie qu’il ne pourra demander une modification de sa peine qu’après avoir purgé une peine de trente ans, soit en 2046 au plus tôt.
A Bruxelles, lors d’un procès débuté en décembre 2022, il a été accusé d’implication dans les attentats de Bruxelles de mars 2016 (35 morts), revendiqués par l’organisation terroriste ISIS.
S’il est reconnu coupable d’avoir commis « des meurtres dans un contexte terroriste », il pourrait être condamné à une autre peine à perpétuité si le tribunal accède aux demandes du procureur. Il en va de même pour cinq de ses coaccusés ; le verdict devrait être annoncé à la fin de la semaine.
« Nerd du Web primé. Sympathique expert de l’Internet. Défenseur de la culture pop adapté aux hipsters. Fan total de zombies. Expert en alimentation. »