Agences
Jeudi 12 octobre 2023, 02h00
La police française à Lyon a dispersé environ 150 manifestants en soutien aux Palestiniens au milieu des bombardements sur la bande de Gaza après le lancement par le Hamas de l’opération Al-Aqsa Flood et la réponse militaire israélienne.
Malgré l’interdiction, imposée sous prétexte de « mettre en danger l’ordre public par la manifestation », une centaine de personnes se sont rassemblées pour participer à cette marche.
Les manifestants, brandissant des drapeaux palestiniens, scandaient : « Vive la Palestine et elle vivra » et « Israël est un meurtrier ».
Mais la police a eu son mot à dire et a lancé des bombes lacrymogènes sur la foule.
Les autorités françaises ont notamment interdit les manifestations pro-palestiniennes à Lyon et à Marseille en début de semaine.
Mais malgré cette interdiction, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue hier mardi.
Les utilisateurs des réseaux sociaux ont rapporté comment la police française a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Certains participants à la marche non autorisée à Marseille ont été condamnés à une amende de 135 euros.
La région a également interdit deux manifestations pro-palestiniennes prévues à Paris demain, jeudi 12 octobre.
Le matin du 7 octobre, Israël a été soumis à une attaque de roquettes sans précédent depuis la bande de Gaza, que le Hamas a surnommée « l’inondation d’Al-Aqsa ». En outre, des combattants du Hamas sont entrés dans les zones frontalières du sud d’Israël à la suite d’attaques à la roquette à grande échelle.
L’armée israélienne a de son côté annoncé le lancement de l’opération Iron Swords contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Dans un discours à la nation, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : « Le pays est en guerre ».
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