La police française utilise des gaz lacrymogènes après que Macron ait affronté des foules en colère dans un village français

Jeudi, la police française a tiré des gaz lacrymogènes sur un village du sud de la France que le président visitait Emmanuel Macron A l’école, le lendemain, il est hué pour protester contre la loi de réforme des retraites.

Après de longs entretiens avec des enseignants, des parents et des élèves d’un collège sur le Gange, le président français a annoncé une « augmentation inconditionnelle » du salaire net de 100 à 230 euros par mois pour les enseignants « à tous les niveaux professionnels » « désormais de la année scolaire » en septembre. /septembre .

Il a ajouté que l’augmentation serait portée « à 500 euros par mois » pour ceux qui assument de nouvelles tâches sur la base du volontariat, sans entrer dans les détails.

À son arrivée, Macron n’a pas été accueilli par les centaines de manifestants en colère qui s’étaient rassemblés dans le centre-ville et étaient tenus à l’écart de l’école par les forces de sécurité.

Des sifflets et des bombes fumigènes ont été utilisés, mais les pots n’étaient pas autorisés. La gendarmerie en a confisqué certains, tandis qu’un arrêté du gouvernorat interdit « les appareils mobiles qui émettent du bruit ».

Malgré l’adoption de la loi sur la réforme des retraites (qui relève l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans) suite à l’approbation du Conseil constitutionnel, le mouvement de contestation se poursuit. Pendant les grandes marches sous le drapeau des syndicats, il y a encore des protestations spontanées presque tous les jours, surtout avec des coups de pots.

Jeudi, les manifestants ont scandé « Nous sommes là » et « Macron démissionne », certains lançant des œufs et des pommes de terre sur la police.

Et mercredi, lors de sa visite en Alsace (Est), Macron a été hué et agressé lors de son premier rassemblement public depuis des semaines.

« Résistance »

À son arrivée, Macron a déclaré lors d’un échange de vues avec le député de gauche radicale de cette circonscription, Sebastian Romm, que « les œufs et les casseroles ne sont que pour moi pour cuisiner chez moi », et ce dernier a répondu en disant : « La résistance est un peu loin parti, on ne l’entend pas, mais il est là. »

Et le président français de poursuivre : « Je suis toujours prêt à rencontrer des individus s’ils sont prêts au dialogue ».

A l’occasion de cette visite, le Syndicat général du travail, le deuxième de France, a revendiqué la coupure de l’électricité à l’aéroport de Montpellier avant l’arrivée de Macron à l’école qu’il fréquentait.

La mobilisation contre la réforme des retraites se distingue de ses prédécesseurs par sa continuité, comme le confirme le politologue Pascal Perino, qui a souligné que les sondages d’opinion sont encore « pauvres ».

bombes fumigènes

Selon les syndicats, environ 5.000 et selon la police environ 1.200 personnes ont manifesté jeudi à Rennes (ouest) avant la mobilisation du 1er mai à l’appel des syndicats.

Pendant ce temps, 300 cheminots et grévistes d’autres secteurs ont brièvement occupé le hall de la tour Euronext – propriétaire de la Bourse de Paris et de six autres bourses européennes – dans le quartier de La Défense à Paris et ont tiré des bombes fumigènes.

Et mercredi, Macron a souligné que la « colère » face à la réforme des retraites « ne m’empêchera pas d’avancer ».

C’est l’avis de son camp qui, après trois mois de crise sociale et politique, l’incite fortement à reprendre la communication avec les Français.

Le député de son camp, Carl Olive, a salué le « courage » du président face à « la réalité du terrain ».

L’eurodéputé d’extrême droite Jean-Philippe Tanguy a répondu : « Ce n’est pas courageux d’affronter les électeurs. Le courageux est celui qui prend les bonnes décisions pour le pays.

Et Macron n’est pas le seul à recevoir avec colère, car de nombreux ministres ont reçu le même accueil des commissions d’accueil ces derniers jours, ou ont dû annuler des visites sur place.

Malgré cette ambiance tendue, Macron entend mettre en avant son nouveau slogan, « Accélérer le rythme ».

Outre les écoles, dont il veut faire « l’une des meilleures d’Europe », il veut lancer des projets globaux avec des mesures sur le travail, la santé, l’immigration et la lutte contre la fraude.

France 24/AFP

Denise Herbert

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