La première loi pour encadrer le travail des influenceurs devant « l’Assemblée nationale » en France demain

Les autorités françaises ont récemment présenté un projet de loi visant à encadrer le travail des influenceurs et réglementer l’environnement de l’influence commerciale sur les différents réseaux sociaux.

Le projet de loi intervient après des mois de consultations, de sondages et de débats entre régulateurs, autorités publiques et privées et géants de la technologie, et vise à « lutter contre la fraude et les abus des influenceurs sur les réseaux sociaux ».

Le projet sera soumis à l’Assemblée nationale (composée du Sénat et du Parlement, l’organe législatif du pays) pour examen demain, mardi 28 mars.

Le projet de loi et ses dispositions

Les travaux sur le projet ont débuté il y a quelques mois après les critiques de ce secteur et la polémique sur les influenceurs accusés de favoriser la fraude, et ont été complétés par les consultations sur les aspects financiers, industriels et numériques français menées depuis décembre 2022.

Le projet de loi a été présenté le 24 mars dans le but de créer et de soutenir un cadre juridique pour les activités d’influence, de réglementer l’environnement d’influence commerciale, de surveiller la publicité pour l’alcool et les produits et services financiers, et de lutter contre la fraude et les abus.

Quel projet comprend je l’ai posté Le Ministère français de l’Economie dispose de plusieurs postes, à savoir :

– La reconnaissance juridique de l’activité commerciale des influenceurs ainsi que la définition de l’influence commerciale et l’habilitation de l’influenceur sont ancrées dans la loi.

La protection des consommateurs en réglementant la publicité de certains produits et services La publicité doit être ciblée par rapport aux influenceurs Les règles qui s’appliquent dans le réseau doivent être les mêmes que dans les médias traditionnels, notamment pour certains biens et services tels que la chirurgie plastique, les actes de santé, l’alcoolisme boissons et produits financiers, paris sportifs.

Mise en place immédiate de la « Police des Réseaux Sociaux », une équipe spécialisée au sein du Ministère de l’Economie chargée de répondre aux signalements des internautes auprès d’autres autorités pour faire respecter les règles grâce aux nouveaux pouvoirs de sanction.

Responsabilité de la plateforme car les plateformes sont tenues de coopérer avec les autorités par le biais d’un protocole d’obligations mutuelles.

-publier Guide de bonne conduiteDestiné aux influenceurs et créateurs de contenu, ce guide de 15 pages couvre les droits des influenceurs et leurs obligations fiscales, sociales et réglementaires.

L’obligation d’indiquer l’utilisation de filtres ou de révisions du contenu pour éviter les effets psychologiques dévastateurs du contenu modifié.

-Protection des petits influenceurs etLes mineurs de moins de 16 ans doivent être approuvés par le gouvernement et 90 % des fonds reçus par le biais du commerce d’influence doivent être enregistrés jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de la majorité.

Les mineurs influents de plus de 16 ans souhaitant travailler dans les entreprises doivent faire signer le contrat avec l’entreprise par leur représentant légal.

Un créateur de contenu pour les enfants sur les réseaux sociaux (expressive/Getty/francebleu)

Le projet de loi comprenait un catalogue de sanctions, à commencer par des amendes de 100.000 euros, infligées au département des influenceurs en jetons, actifs cryptés, produits financiers, « risques complexes », jeux d’argent, tabac et jus.

Une amende de 750 000 euros sera infligée aux influenceurs et créateurs de contenu dans le domaine des produits alcoolisés, des dispositifs médicaux et thérapeutiques, et des sanctions seront infligées aux influenceurs dans le domaine des actes médicaux et chirurgicaux.

sondage d’audience

Des consultations et des réunions ont eu lieu avant la mise en place du projet de loi, plus de 400 participants ont pris part à huit tables rondes (réunions de courte durée) et 40 professionnels ont été interrogés dans le cadre d’entretiens individuels.

Selon le ministère français de l’Économie, l’objectif était clair : un meilleur accompagnement des influenceurs et une meilleure protection des consommateurs par des mesures spécifiques.

Le département a lancé une consultation publique pour permettre au public d’évaluer les pratiques sur Make.org, et chaque pratique a reçu entre 70% et 100% de soutien positif, selon le ministère.

Le ministère a expliqué que l’analyse des résultats était « utile » pour avancer dans le choix des mesures, et les citoyens ont réclamé une intervention forte de l’Etat pour réguler cette activité, avec des contrôles et des sanctions renforcés, un système de labellisation et de certification, une interdiction de publicité de certains produits, et des mesures autour des concepts de transparence et des meilleures pratiques.

Le nombre d’internautes ayant consulté la plateforme a atteint 100 000, le nombre de participants à la consultation a atteint 19 000 et le nombre de commentaires déposés par les internautes s’est élevé à 4 650 commentaires.

Créateur de contenu faisant la promotion d’outils beauté sur les réseaux sociaux (expressive / Adobe Stock)

Les influenceurs ne sont pas d’accord

150 créateurs de contenu ont exhorté les députés français « à ne pas les voir comme des cibles de combats » et que considérer les influenceurs comme une menace « discrédite et méprise une partie de la jeunesse française », notant qu’ils ne souscrivent pas au projet en étaient conscients.

Et ils ont déclaré dans leur message publié par le journal Al-Ahad (Le Journal du Dimanche) que la fraude, la contrefaçon et les pratiques commerciales suspectes sont commises par une minorité et ne représentent pas la plupart des influenceurs, et ils ont dénoncé leurs violations, soulignant que les influenceurs ont fait quelques erreurs mais que leur priorité est de protéger les consommateurs et les communautés .

Les influenceurs ont entre 18 et 78 ans ou plus et certains sont sur YouTube ou même dans des blogs précédents ou sur d’autres plateformes comme « Instagram » ou plus récemment sur « TicTock » depuis plus de dix ans.

« Nous sommes la France dans sa diversité et sa créativité », et ils ont expliqué que depuis toutes ces années ils ont soutenu les Français et se sont définis comme « étudiants, comédiens, vidéastes, ingénieurs, photographes, musiciens, designers… ».

La lettre indique qu’ils rapportent, défendent et sensibilisent sur le handicap, le cancer, les agressions sexuelles et le changement climatique, qu’ils sont devenus des figures incontournables de la vie quotidienne et qu' »un tiers des Français suivent au moins un créateur et jusqu’à 63% d’entre eux ont entre 18 et 25 ans.

« Notre histoire est compliquée, ce n’est pas qu’une vidéo de 30 secondes, ni les abus que nous dénonçons avec véhémence. »

La lettre indique qu’avec des influenceurs allant de milliers de marques de luxe à des startups de marques locales et nationales, des restaurants et des boulangeries, des milliers d’entrepreneurs et d’entreprises dépendent des influenceurs pour développer leurs activités et créer de la croissance et des emplois.

mesures de protection de l’enfance

Début mars, des parlementaires français ont proposé une loi restreignant la publication d’images d’enfants sur Internet pour les protéger de l’exploitation.

Le projet de loi cible les influenceurs qui gagnent en notoriété et en argent en présentant la vie de leurs enfants sur les plateformes de médias sociaux, telles que : Par exemple, publier des clips « offensants » destinés à faire rire les utilisateurs.

Le projet de loi n’exclut pas les images que certains parents utilisent dans leurs comptes parce qu’ils pensent qu’elles sont normales, et les associations ont fait valoir que même si les images étaient normales et « innocentes », elles pourraient être utilisées sur des réseaux ciblant les enfants exploités sexuellement.

Et il s’appelle IDENTIFIANT L’autorité parentale civile précise que le droit à l’image des mineurs est exercé conjointement par les deux parents et en cas de désaccord des juges, l’un d’eux peut interdire la publication d’images de l’enfant.

Selon des chiffres cités par des parlementaires, un enfant apparaît en moyenne « sur 1 300 photos prises avant l’âge de 13 ans.

Les associations dénoncent des abus, comme celui des vlogs familiaux (blogs vidéo) animés par des parents qui se battent pour des likes en exposant leurs enfants, d’autres en quête de revenus publicitaires, qui se traduisent parfois par des manières « honteuses » de se produire.

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Denise Herbert

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