Un scandale d’importation « excentrique » lié à « l’importation de vêtements pour femmes » a été découvert mercredi par la justice algérienne, mais après l’annonce des verdicts définitifs.
L’affaire de corruption, qui a coûté au Trésor public algérien 59 milliards de centimes, soit l’équivalent de 4 millions de dollars américains, a été connue mercredi soir.
Cela fait suite aux jugements définitifs du tribunal du gouvernorat d’Oran, dans l’ouest du pays, contre 10 prévenus d' »importation illégale accusés de transfert de capitaux vers et depuis l’étranger et de gonflement des factures d’habillement des femmes », dont 3 prévenus en fuite.
Le même tribunal a condamné les 3 prévenus, qui ont fui vers une destination inconnue, à 15 ans de prison et 5 ans de prison contre 3 autres prévenus (en milliers de dollars).
La justice algérienne a inculpé les 10 prévenus de « constitution d’une association sinistre, falsification de documents commerciaux et bancaires et usage de faux dans le cadre de 29 transactions bancaires suspectes ».
Le tribunal d’Oran a confirmé que ces prélèvements ont coûté au Trésor public plus de 59 milliards de centimes de pertes « qui ont été transférés de la banque à des sociétés fictives sous le nom d’importation de vêtements féminins de Turquie, de France et d’Espagne ».
Bien que « l’affaire du scandale » ait été tenue secrète, après l’annonce des condamnations définitives contre les personnes impliquées, il a été révélé que le 20 juillet 2015, après des enquêtes de sécurité, elle a été emmenée dans les couloirs des tribunaux, conduisant à l’arrestation de le « chef de gang » après une perquisition de sa maison et la découverte d’énormes quantités de bijoux estimés à environ 5 milliards de dinars algériens et d’actes notariés écrits à son nom et au nom de sa femme concernant des biens immobiliers, des appartements et des affaires au local médias.
Après que des scandales de corruption ont éclaté depuis 2019, les autorités algériennes ont révélé l’ampleur de leurs pertes annuelles dues à la surfacturation, qui s’élevaient à 16 milliards de dollars par an « en raison des importateurs et des hommes d’affaires qui gonflent huit fois les factures pour faire passer de l’argent ».
Un précédent rapport sur les services douaniers algériens révélait que « le phénomène de surfacturation, s’élevant à pas moins de 25% par an, sous couvert d’importation et de facturation illégale a permis aux commerçants économiques de nombreux secteurs d’importer de grandes quantités de devises fortes de contrebande à l’étranger en échange pour augmenter la valeur des coûts d’importation de plus que leur valeur réelle, sans parler des commerçants qui laissent leurs marchandises dans les ports.
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