La recherche effrénée de l’Algérie d’ennemis imaginaires, une politique « dépassée » (médias français)

Jeudi 7 juillet 2022 jusqu’à 14h02

PARIS — Le magazine français Marianne a écrit mercredi que la recherche effrénée d’ennemis imaginaires et le battage autour de la glorification du nationalisme tribal sont des politiques « dépassées » pour un régime algérien qui est « en mauvais état et pas en mesure de dissimuler ses attaques répétées ». échecs et incapacité à créer des conditions propices au bien-être de son peuple. »

Et les médias français, dans un article analytique de Jamal Bouyer, enseignant-chercheur à l’université de Pau, intitulé « Préjugés contre la France et la fermeture de ses frontières… la pire dégradation de l’Algérie » en vivant en domaine clos, les autorités algériennes a donné tout son sens au dicton populaire : Pour vivre heureux, il faut vivre dans le secret.

L’Espagne n’a pas non plus été épargnée par cette politique, après que le régime algérien a « fermé » les frontières occidentales avec le Maroc, les frontières orientales avec la Tunisie et les frontières méridionales avec la Libye.

A cet égard, l’auteur de l’article évoque la décision de l’Algérie, le 8 juin, de rompre toutes relations commerciales avec l’Espagne et de suspendre le « traité d’amitié » après avoir convoqué son ambassadeur pour exprimer son mécontentement.

Le chercheur a souligné que « la raison repose sur le même non-sens et répète le même cylindre (…) parce que Madrid a osé – dans un grand crime – qualifier la proposition marocaine d’autonomie au Sahara + de sérieuse et crédible ». « 

Le politologue s’interroge : « Et si un jour la France décidait de suivre les traces de l’Espagne ? Et si l’Italie fait de même, que fera l’Algérie ? a rappelé son ambassadeur, comme cela s’est produit en octobre dernier lorsque l’Algérie a interdit son espace aérien aux avions militaires français (avec rappel de son ambassadeur), suite à la déclaration d’Emmanuel Macron sur les « souvenirs ».

Le chercheur a souligné que les aspects d’aliénation avec des partenaires naturels doivent être mis en parallèle avec les liens profonds unissant le régime algérien avec des dictatures notoires prenant racine au Palais El Mouradia, semblable au Venezuela, ce qui a grandement favorisé son président Maduro bien reçu, considérant que alors que certains cas de fermetures de frontières sont compréhensibles (pour des raisons de sécurité, comme dans le cas de la Libye), d’autres restent illogiques (…), ce qui incarne bien le « mépris » de l’autorité algérienne. »

Selon lui, outre les aspects humanitaires, sociaux ou scientifiques, il y a aussi des intérêts économiques et stratégiques qui s’imposent à tout fonctionnaire politique soucieux du bien-être de son peuple.

L’expert politique s’est également interrogé : « Qu’est-ce que cela signifie d’interdire toute transaction commerciale avec l’Espagne du jour au lendemain sans hésitation ? , comme d’habitude, était « vide ».

D’un autre côté, l’auteur a qualifié la politique économique du pays d' »échec complet » car il n’a pas utilisé la richesse pétrolière pour diversifier son économie.

D’autre part, M. Bouyer a souligné que le président algérien n’avait pas hésité à tirer quelques flèches pour viser son rival de toujours le Maroc, sous prétexte que ce dernier avait renoué des relations avec Israël et s’est demandé pourquoi l’Algérie ne convoquait ainsi pas ses ambassadeurs. aux Émirats, à Bahreïn et à l’Égypte, pays qui ont signé des traités de paix avec Israël.

Denise Herbert

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