Écrit par Peter Abraham
Lundi 22 octobre 2018, 20h00
Hier dimanche, le ministre français de la Santé a annoncé une nouvelle enquête sur la naissance de plusieurs enfants atteints de malformations des membres supérieurs dans différentes régions du pays ces dernières années, sans qu’aucune raison n’ait pu être trouvée.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré qu’elle et son collègue écologiste François de Rugy avaient décidé d’examiner de près les raisons qui ont conduit à la naissance de 14 enfants présentant des membres atrophiés ou manquants depuis 2007.
Ces cas étaient concentrés dans trois « départements » ou régions administratives de France : près de la frontière suisse, où il y a eu sept cas entre 2009 et 2014, en Bretagne sur la côte ouest, où il y a eu quatre cas entre 2011 et 2013, et dans la Loire. -Atlantique, sud de la Bretagne, il y a eu trois cas en 2007-2008.
Dans un rapport publié le 4 octobre, l’agence sanitaire française a noté que si le nombre de cas dans la région n’était pas supérieur à la moyenne nationale, les chiffres en Bretagne et en Loire-Atlantique étaient statistiquement « gonflés ».
Cependant, elle a déclaré qu’elle n’avait constaté aucune « exposition fréquente » à des substances susceptibles de provoquer ces malformations congénitales.
Il est à noter qu’en France, moins de 150 enfants naissent chaque année avec des malformations des membres supérieurs, qui surviennent lorsqu’une partie entière du bras ne se développe pas complètement au cours de la grossesse.
Bien que la cause de ces anomalies soit inconnue, des recherches ont montré que l’exposition maternelle à certains produits chimiques ou médicaments pendant la grossesse peut augmenter le risque.
Enfin, dans les années 1950 et 1960, des milliers d’enfants dans le monde sont nés avec des membres manquants ou sectionnés à la suite de la prise du médicament « Thalidomide », utilisé pour traiter les nausées chez les femmes enceintes et interdit en 1960.S.
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