L’accord de démarcation ne se substitue pas aux réformes économiques pour résoudre la crise libanaise, et Total est appelé à jouer un rôle important dans sa mise en œuvre.

A l’occasion de l’échange de messages définissant les frontières maritimes entre le Liban et Israël, l’ambassadrice de France au Liban Anne Griot a déclaré : « Ce fut un honneur pour moi de représenter la France à l’occasion de la signature de cet accord historique définissant les frontières maritimes. entre Israël et le Liban. »

Dans un communiqué, elle a noté: « Je voudrais applaudir la médiation des États-Unis d’Amérique. Je suis heureux que la France ait contribué à ce succès, en grande partie grâce à l’implication directe du président français Emmanuel Macron. La France apprécie l’engagement des responsables libanais et israéliens qui ont su surmonter de nombreux défis. Nous nous réjouissons qu’une entreprise française, Total Energy, ait été invitée à jouer un rôle important dans la mise en œuvre de cet accord.

« C’est un accord historique et un grand pas en avant pour la stabilité de l’Est, et c’est une question très importante pour tous les pays du bassin méditerranéen, y compris la France, et pour la sécurité d’Israël et du Liban », a noté Gryo.

Et elle a estimé que l’accord «puisqu’il permet d’investir dans les ressources en gaz marin, contribuera également à la prospérité au profit des peuples libanais et israélien. Cependant, cet accord ne met pas fin à la crise sévèrement dévastatrice du Liban aujourd’hui, c’est-à-dire investir dans les ressources pétrolières, c’est à moyen terme, sachant que son ampleur est aujourd’hui inconnue. » « Il ne suffit pas de faire face à cette crise. Cet accord ne remplace pas les réformes économiques et financières indispensables et la stabilité institutionnelle requises par la situation libanaise. »

« Il n’en demeure pas moins que cet accord constitue un exemple à suivre dans une région où l’option du recours au feu et au sang a souvent été privilégiée pour régler les différends. Cela prouve que le dialogue et les négociations, malgré leurs exigences et leurs difficultés, peuvent porter leurs fruits et conclure des accords qui profitent aux deux parties. La France reste attachée à ce chemin difficile mais très nécessaire vers la paix au Proche-Orient, qui reste un horizon pour l’action diplomatique de la France et le travail de ses partenaires.

Et elle a souligné : « Nous espérons que l’accord signé aujourd’hui, quel que soit l’espoir et la conscience que porte ce désir, aidera à surmonter les crises au Liban et dans la région.

Ambassadeur de France : l’accord de démarcation ne remplace pas les réformes économiques et « Total » est invité à jouer un rôle important

Andrien Barre

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