L’aide française en chiffres – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

La politique française de développement se caractérise par un caractère interministériel affirmé. Il comprend 24 programmes budgétaires, dont le noyau est constitué par les deux programmes de la Mission « Aide publique au développement », à savoir

  • Programme 110 « d’Aide au Développement Economique et Financier » géré par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Reconstruction,
  • et le programme 209 pour « Solidarité avec les pays en développement » du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
  • Ils bénéficient de la mondialisation, c’est-à-dire d’une partie du produit de la taxe sur les transactions financières et de la taxe de solidarité sur les billets d’avion. Le Fonds de solidarité pour le développement finance une série de contributions à des fonds multilatéraux dans les domaines de la santé, du climat et de l’éducation.

    Depuis 2019, la mission publique d’aide au développement bénéficie d’une partie de la taxe sur les transactions financières, qui est reversée directement à l’Agence française de développement.

Les crédits publics des missions d’aide au développement en cours d’exécution et de programmation sont détaillés chaque année dans les annexes aux projets de budget. L’exécution et la programmation des dépenses de développement du Fonds de solidarité sont publiées et mises à jour semestriellement dans le rapport annuel de performance et le document d’orientation révisé.

L’APD a été affectée au budget comme suit en 2021, dernière année pour laquelle l’OCDE a fourni des données finales sur l’APD :

  • La valeur de l’activité de l’agence française de développement, qui consiste principalement en prêts, est de 3,8 milliards d’euros soit 29 % du total de l’aide publique au développement, et la valeur de la contribution de son agence Proparco, dédiée au secteur privé, est de 908 millions d’euros,
  • La valeur de l’aide financée par l’aide publique au développement des missions au titre des programmes 110 et 209 est d’environ 3,6 milliards d’euros d’APD, soit 27,8 % de l’APD totale.
  • La part de la contribution française au budget de l’UE qui finance l’aide publique au développement européenne est de 1,9 milliard d’euros ou 15 %. Celle-ci prend la forme d’un prélèvement sur les recettes du budget de l’Etat, similaire à la contribution française totale au budget de l’Union européenne.
  • D’autres départements et agences exécutives, dont le ministère de l’Intérieur (915 millions d’euros) et le ministère de l’Éducation nationale (809 millions d’euros), représentent près d’un quart de l’APD française totale.

L’engagement du Président de la République à donner une nouvelle impulsion à la politique de développement depuis 2017 se traduit par une augmentation des crédits d’aides publiques.

L’APD française a dépassé pour la première fois la barre des 10 milliards d’euros en 2017 et a enregistré les valeurs suivantes :

  • 10,3 milliards d’euros en 2018 (0,43 % du revenu national brut),
  • 10,9 milliards d’euros en 2019 (0,44% du revenu national brut),
  • 12,4 milliards d’euros en 2020 (0,53% du revenu national brut),
  • 13,1 milliards d’euros en 2021 (0,51% du revenu national brut),
  • 15,1 milliards d’euros en 2022 (soit 0,56% du revenu national brut), ce sont des données provisoires,

Selon les données du Comité, la France occupe le quatrième rang dans la liste des contributeurs du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

L’aide publique française au développement est principalement de nature bilatérale. La part de l’aide publique au développement bilatérale de la France a également augmenté, atteignant 60 % ou 8 milliards d’euros en 2021, selon les conclusions du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement de février 2018.

L’essentiel de l’aide publique au développement française est constitué de dons, qui représentaient 77,9 % des financements bilatéraux et multilatéraux, soit 10,2 milliards d’euros, en 2021. Les financements bilatéraux de la France, sous forme de contributions volontaires, ont augmenté de 14 % entre 2020 et 2021, conformément aux conclusions de 2018 du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement, qui s’est engagé à accroître l’aide publique au développement bilatérale sous forme de contributions volontaires. contributions pour mieux cibler les pays les plus vulnérables.

Cela s’est traduit par l’augmentation significative des dons projets à l’Agence française de développement pour la mise en œuvre de projets dans les pays prioritaires, l’aide projets du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à travers le Fonds de solidarité pour les projets innovants et le doublement des fonds alloués à organisations de la société civile entre 2017 et 2022. .

Près de 64 % des montants de l’aide publique française au développement mis à disposition en 2021, soit 10,6 milliards d’euros, ont été alloués aux cinq axes prioritaires de développement identifiés par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement, à savoir :

  • Climat et environnement (4,5 milliards d’euros),
  • l’égalité femmes-hommes (3,8 milliards d’euros),
  • l’éducation (1,3 milliard d’euros),
  • la santé (947 millions d’euros),
  • Faiblesses (101 millions d’euros).

En 2021, 36 % de l’aide publique au développement bilatérale de la France, soit 2,9 milliards d’euros, sont allés à l’Afrique, et plus de 70 % de cette aide, soit 2 milliards d’euros, sont allés à l’Afrique subsaharienne.

Les pays africains sont également les principaux bénéficiaires des dons d’APD française, dont le Sénégal, le Burkina Faso et le Niger, qui figurent parmi les pays prioritaires de la politique française de développement et figurent parmi les dix premiers bénéficiaires des contributions volontaires en 2021.

En 2021, les dix-neuf pays prioritaires de la politique française de développement ont bénéficié de près d’un milliard d’euros d’aide publique au développement. Le leader était le Sénégal avec un montant de 177 millions d’euros, suivi du Mali avec un montant de 107 millions d’euros, du Burkina Faso avec un montant de cent millions d’euros et du Niger avec un montant de 107 millions d’euros. d’une valeur de 92,4 millions d’euros.

Cette page a été mise à jour pour la dernière fois en mai 2023

Denise Herbert

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