À son tour, Téhéran a répondu par cette mesure aux efforts des pays occidentaux visant à « perturber » l’atmosphère de coopération entre eux et l’Organisation des Nations Unies.
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré dans un communiqué : « La République islamique d’Iran m’a informé aujourd’hui de la décision d’annuler la nomination d’un certain nombre d’inspecteurs expérimentés de l’AIEA chargés de mener des activités de vérification en Iran dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire. »
Il a souligné que par cette décision, qui fait suite au retrait de l’accréditation d’un inspecteur expérimenté, « l’Iran a effectivement supprimé environ un tiers du noyau d’inspecteurs expérimentés de l’AIEA affectés en Iran ».
Il a averti que « cette mesure, officiellement autorisée par l’accord de sécurité, a été prise par l’Iran d’une manière qui affecte directement et sérieusement la capacité de l’Agence internationale de l’énergie atomique à mener des inspections efficaces en Iran ».
Grossi « a fermement condamné cette mesure incohérente, sans précédent et unilatérale… qui contredit clairement la coopération qui doit exister entre les deux parties », affirmant que la décision « est un autre pas dans la mauvaise direction et un coup injustifié porté à une situation existante ». . Relations tendues entre l’organisation internationale « L’énergie nucléaire et l’Iran dans le domaine de la mise en œuvre de l’accord de garanties du Traité de non-prolifération nucléaire ».
Les relations entre les deux parties sont tendues depuis environ deux ans en raison de plusieurs problèmes, notamment la limitation par l’Iran des activités de surveillance de son programme nucléaire et l’incapacité à clarifier pleinement la découverte de traces de matières nucléaires sur des sites jusqu’alors non déclarés.
Dans ce contexte, la République islamique continue de développer son programme dans le cadre des mesures qu’elle a prises dès 2019, un an après le retrait unilatéral de Washington de l’accord international sur le programme de Téhéran.
Grossi a regretté cette semaine de croire qu’il « sous-estime » ce que fait l’Iran, estimant que « les problèmes demeurent aujourd’hui comme hier ».
Il a constaté une « diminution de l’intérêt » des États membres pour ce dossier.
Les États-Unis et les pays européens impliqués dans l’accord nucléaire de 2015 (France, Allemagne et Grande-Bretagne) se sont abstenus cette semaine de soumettre un projet de résolution dénonçant le manque de coopération de l’Iran au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, préférant faire pression en faveur de la publication d’un « accord commun » ». Déclaration » appelant Téhéran à « prendre des mesures immédiates » pour résoudre les questions en suspens.
L’Iran voit une « exploitation » occidentale.
De son côté, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a regretté que les pays européens et les États-Unis « travaillent à perturber l’atmosphère de coopération » avec l’agence et « exploitent le Conseil des gouverneurs à des fins politiques ». Déclaration de l’agence de presse officielle IRNA.
Il a souligné que la mesure découle des « droits souverains » énoncés dans l’accord de garanties et que Téhéran « attend des pays occidentaux qu’ils mettent fin à la politique d’exploitation des organisations internationales, y compris l’Agence internationale de l’énergie atomique, et qu’ils permettent à ces organisations de mener à bien leurs activités. leurs activités professionnelles. » et leurs activités impartiales, sans pression politique. »
Kanaani a souligné que l’Iran « poursuivrait sa coopération positive » au sein de l’agence.
L’accord de 2015 a permis de limiter le programme nucléaire de Téhéran et d’assurer son caractère pacifique en échange de la levée des sanctions économiques. Mais les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord à l’époque de l’ancien président Donald Trump et ont réimposé de sévères sanctions à l’Iran. Téhéran a répondu en se retirant progressivement de ses engagements, notamment dans le domaine de l’enrichissement de l’uranium.
L’Iran et les grandes puissances ont mené des négociations pour relancer l’accord à partir d’avril 2021, avec la participation indirecte des États-Unis, mais elles n’ont pas porté leurs fruits.
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