L’Algérie demande à la France une technologie qui permettra au Maroc de lancer deux satellites de surveillance

Le lancement marocain des deux satellites avancés « Mohammed VI A » et « B » suscite toujours des inquiétudes en Algérie, ce qui a poussé le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saeed Chenegriha, à exercer de fortes pressions sur ses collègues français lors de sa récente visite à Paris pour signer des accords permettant à l’Algérie de recevoir la même technologie qui a permis au Maroc dès le lancement des deux satellites de surveillance.

Selon le site Morocco Intelligence, lors de ses entretiens avec le ministre français de la Défense, Sébastien Licorne, Chanegriha a fortement insisté sur la nécessité de construire un partenariat entre les deux pays qui permettrait à l’Algérie de se doter de la technologie française qui pourrait contrecarrer l’efficacité des satellites « d’espionnage ». dont dispose le Maroc.

L’Algérie vise à acquérir de nouveaux satellites qui lui permettront de surveiller le déploiement des forces marocaines dans les zones frontalières, et selon des sources du même site, l’Algérie aimerait pouvoir surveiller les infrastructures militaires et collecter des données qu’Israël est sur le Maroc Terrain en prévision d’un éventuel conflit armé avec le Maroc, ouest, coucher de soleil.

Pour cela, l’armée algérienne veut se doter de la fameuse technologie française du système d’imagerie appelé « Pledis », qui fournit des images pouvant être utilisées pour localiser les installations militaires des pays ennemis afin de planifier une intervention armée, qui est la même technologie que la France vendait en 2017 au lancement du satellite d’observation « Mohamed VI A » au Maroc.

Dans le même contexte, le régime militaire algérien tente de persuader la France de l’inciter à produire au moins deux satellites pour l’Algérie, dont les performances sont meilleures que celles des deux satellites marocains « Mohammed VI ».

Selon des sources du renseignement marocain, l’Algérie est disposée à allouer un budget de plus d’un milliard d’euros à ce projet, mais la demande algérienne n’est pas soutenue par plusieurs milieux militaires français.

En novembre 2018, le Maroc a lancé le deuxième satellite « Mohammed VI B » depuis la base de « Kourou » en Guyane française sur une fusée italienne « Vega ».

Le français ArianeSpace, en charge des systèmes de lancement spatial de la base de Kourou, a supervisé le lancement du satellite Mohammed VI-B, qui vient en complément du satellite d’observation Mohammed VI-A, lancé le 27 novembre 2017 de la même année Al – Al-Qaïda.

Le satellite « Mohammed VI B » pèse 1108 kilogrammes au lancement, tandis que sa durée depuis la fusée italienne « Vega » jusqu’à sa séparation sera de 55 minutes et 21 secondes.

Fabriqué par les sociétés françaises Thales et Airbus, le satellite Mohammed VI B est principalement utilisé pour la cartographie, l’arpentage, le développement régional, la surveillance agricole, la prévention et la gestion des catastrophes, la surveillance des changements environnementaux et de la désertification, et le contrôle des frontières et des côtes.

Le satellite Mohammed VI B est le 155e satellite fabriqué par Thales Alenia Space et le 123e satellite d’Airbus à être desservi par AlienSpace.

Félix Germain

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