« L’apathie politique » affecte-t-elle les relations économiques entre le Maroc et la France ?

Le site français « Africa Intelligence » a rapporté que le géant français de l’ingénierie « Setec International » et la société sud-coréenne « Hirim Architects and Planners » n’ont récemment pas réussi à conclure un contrat de projet pour développer les infrastructures de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. .

Cela s’inscrit dans un contexte de tension et de stagnation qui affecte les relations diplomatiques entre le Maroc et la France et que les observateurs associent à l’échec de l’accord du leader français, compte tenu notamment de « l’asphyxie » qui caractérise la situation, selon un groupe d’information. Selon un rapport du même site en août, le nombre d’entreprises françaises au Maroc a récemment diminué.

Abdel Razzaq Al-Hiri, professeur d’économie à l’Université Mohammed Ben Abdallah de Fès, confirme que « le refroidissement des relations politiques entre deux pays spécifiques peut affecter le niveau des relations économiques entre eux, ainsi que d’autres formes de relations culturelles ou techniques.  » Relations ou relations d’échange de personnes dans ce qu’on appelle l’immigration. « 

Al-Heiri a ajouté dans une déclaration à Hespress que « dans le cas de la France et du Maroc, il est clair que la divergence politique qui a caractérisé leurs relations ces dernières années a affecté négativement la position de la France à l’égard des échanges économiques extérieurs du Maroc ».

Le même économiste estime que « cette apathie politique doit être surmontée pour que ces relations économiques puissent prendre une tendance ascendante, mais si elles continuent, elles risquent de décliner encore davantage, ce qui sera dans l’intérêt d’autres partenaires économiques qui respectent les intérêts les plus élevés ». « du Maroc ».

De son côté, l’expert économique Omar Kettani estime que « les intérêts économiques français au Maroc ne risquent pas d’être lésés par la présence difficile à éliminer de la pensée francophone dans une génération de Marocains », selon ses propres termes.

Al-Kettani a ajouté dans son entretien avec Hespress : « On s’attend à ce que les relations économiques entre les deux pays reviennent à ce qu’elles étaient avant la crise diplomatique actuelle dès que la situation politique en France changera, ce qui permettra à la France de revenir à ce qu’elle était avant la crise diplomatique actuelle. pour rétablir la situation économique. » Des privilèges dont elle bénéficie depuis des décennies. »

Il convient de noter que, malgré la stagnation politique entre les deux pays, les chiffres publiés par le ministère français des Affaires étrangères en février dernier faisaient état d’une croissance notable des échanges commerciaux entre Paris et Rabat l’année dernière, atteignant 13,4 milliards d’euros ou 147 milliards de dirhams.

Malgier Martel

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