L’appel des dirigeants du parti de gauche radicale France Fière à évincer le président Emmanuel Macron du Parlement sur la base de l’article 68 de la Constitution a suscité une large controverse dans le pays et conduit à de vives divisions au sein du Nouveau Front populaire, qui a remporté les plus grandes élections. Nombre de sièges au parlement du pays.
Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bombard publiés dans le journal «La TribuneDimanche, un document politique a menacé de lancer une procédure de destitution de Macron par le Parlement, accusant le président français de manquer à ses fonctions en omettant de nommer un candidat de gauche au poste de Premier ministre à la lumière des résultats des élections.
Les dirigeants de la « France fière » ont également accusé Macron de « coup d’État institutionnel » et d’« abus de pouvoir » et l’ont appelé à reconnaître les résultats des élections législatives remportées par le Front populaire et à nommer Lucie Castet, la candidate de gauche, comme présidente. Premier ministre.
On sait que le Front populaire comprend le parti radical France fière, le Parti socialiste plus modéré, le Parti vert, le Parti communiste français, le parti de centre-gauche Place publique et plusieurs autres petits partis.
La coalition a été formée quelques jours seulement après que Macron a appelé à des élections législatives anticipées.
La « France fière » a menacé d’activer l’article 68 de la Constitution, qui prévoit la possibilité de destituer le président de la République « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ».
Les signataires du document écrivent : « Il est clair que le refus d’être informé des élections générales et la décision de les ignorer constituent une violation répréhensible des exigences fondamentales du mandat présidentiel ».
Macron refuse de recommander le représentant de gauche
Cet appel a été lancé par le parti La France fière dans le contexte du refus de Macron de nommer Lucie Castet au poste de Premier ministre, alors que tous les partis de l’Alliance des gauches (Nouveau Front populaire) avaient approuvé cette nomination depuis le mois dernier et malgré, selon le journal, celui-ci dépasse les résultats des élections législatives du mois dernier.Le Monde« .
Cet appel a déclenché une nouvelle phase de désaccord avec le reste du front, au moment où elle tente toujours de briguer le poste de Premier ministre. Le Parti socialiste s’est rapidement distancié de cette initiative. De nombreux socialistes l’ont également rejeté.
Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a écrit sur « X » que la proposition visant à initier le limogeage de Macron « est une étape distincte, individuelle et ne représente pas le nouveau front », ajoutant : « La réaction à la nomination (d’un Premier ministre) ne correspond pas aux traditions de la République.
Il a ajouté : « Contrairement à ce que l’on pourrait penser de cette initiative, destituer le président n’est pas pratique. Il faut une majorité des deux tiers dans les deux chambres », tandis que le mouvement Macron a répondu : « Personne n’a la majorité absolue, donc personne n’a gagné. » Et personne n’a le droit de prendre la tête d’un nouveau gouvernement. » a déclaré Le Moons.
De son côté, la chef des Verts Marine Tondillier a déclaré à l’Agence France-Presse que « chacun réagit à sa manière » face à « l’entêtement de Macron, qui continue de prétendre qu’il ne changera pas d’avis » et qu’il s’agit d’une position « inquiétante ». du chef de l’Etat.
Elle a ajouté : « En ce qui concerne les Verts, nous mettons toute notre énergie pour que Lucie Castet soit nommée le plus rapidement possible. »
Les membres du Parti communiste ont déclaré : « Éliminer Macron n’est pas une priorité. Avant d’envisager de nouvelles élections présidentielles, nous devons nous assurer que les résultats des élections législatives seront respectés.»
La gauche insiste sur son candidat
Le Nouveau Front populaire a nommé Lucie Castet au poste de Premier ministre, une technocrate jusqu’alors inconnue qui, selon Politico, n’avait même pas de page sur Wikipédia jusqu’à l’annonce de sa candidature à la tête du nouveau gouvernement.
Castet, 37 ans, diplômé de l’École nationale d’administration, est directeur financier de la ville de Paris depuis octobre dernier. Castet a été membre du Parti socialiste dans sa jeunesse et s’est rapidement tournée vers l’activisme politique.
À l’exception d’une vidéo virale de 2022 dans laquelle Castet se disputait avec Stanislas Guerini, alors ministre des Services publics, au sujet de la dépendance du gouvernement à l’égard des sociétés de conseil, et de quelques apparitions sporadiques dans les médias, elle est restée largement hors de la vue du public.
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