La réunion fondatrice a réuni 72 scientifiques représentant différentes régions algériennes et divers courants religieux et sectaires.
EtL’association est considérée comme une continuation du mouvement réformateur dirigé par Cheikh Abdelhamid Ben Badis. Celle-ci reposait sur la résistance aux influences du colonialisme français et sur la consolidation des composantes de la personnalité algérienne avec sa dimension islamique.
Six ans après la création de l’association, Ibn Badis a pris l’initiative de rédiger un statut de l’association, dans lequel il a précisé « la réputation de l’Association des savants musulmans algériens et ses origines » et les a publiés dans « Al-Shihab ». Magazine du 11 juin 1937.
Les objectifs de l’organisation
L’Association des savants musulmans algériens a défini les objectifs qu’elle souhaite atteindre dans une publication publiée par Cheikh Ibn Badis dans le journal Al-Basair, numéro 160, paru le 7 avril 1939.
Les objectifs de l’association comprennent, entre autres :
- Éducation et parentalité.
- Purifiez l’Islam des hérésies et des superstitions.
- Allumant la flamme de l’enthousiasme dans les cœurs après l’occupation, tous les efforts ont été déployés pour l’éteindre jusqu’à ce que la résistance algérienne s’effondre.
- Faire revivre et diffuser la culture arabe après que les colonialistes ont travaillé pour l’éradiquer.
- Préserver le caractère algérien avec ses composantes culturelles, religieuses et historiques et résister aux politiques d’occupation visant à son élimination.
Pour atteindre ces objectifs, l’association crée des départements (branches) au niveau national, dont le nombre atteint 58 en 1938.
L’association a travaillé à travers ces divisions pour diffuser largement la langue arabe, revitaliser la culture arabo-islamique en Algérie et faire revivre l’histoire arabo-islamique.
L’association cherchait à renforcer la jalousie nationale des Algériens face aux politiques d’occupation et a travaillé dur pour préparer un groupe d’élite d’hommes et de femmes au rôle de maire de la Renaissance algérienne. À cette fin, il a travaillé sur la réforme des méthodes d’éducation et d’enseignement et sur la réforme des manuels scolaires.
L’association a également organisé des missions éducatives pour les diplômés des écoles et instituts de l’association dans l’Orient arabe, s’est consacrée à l’enseignement dans les mosquées et a développé des programmes pour transmettre des cours de religion et d’arabe aux jeunes débutants et pour corriger les carences dont souffrent ceux qui étudient dans les écoles françaises. sont également dédiés aux adultes, leur donnant une instruction sur la prédication, le leadership et l’élimination de l’analphabétisme.
Programmes pour les femmes et les immigrants
L’association savante ne s’est pas limitée à son rôle pédagogique et éducatif à l’intérieur du pays, mais a également étendu ses efforts à la France. Pour y accompagner les enfants d’immigrés algériens.
Le club a mis un accent particulier sur les femmes dans ses programmes. Il a organisé des cours pour les femmes dans les mosquées et a encouragé la suppression des obstacles à l’éducation et à la formation des femmes.
EtOutre ses efforts dans le domaine de l’éducation, l’association était connue pour son opposition aux politiques de naturalisation.Il a émis une fatwa déclarant infidèle toute personne possédant la nationalité française et renonçant aux dispositions de la charia islamique. C’était en réponse aux appels de certains Algériens étudiant dans les écoles coloniales françaises.
L’association a fondé plusieurs journaux pour diffuser ses principes et suivre la situation du pays dans la période qui a suivi sa création. Ces journaux comprenaient le journal Al-Sunnah Al-Nabawiyya et le journal Al-Sharia Al-Muhammadiyah. le journal Al-Sirat Al-Suwi puis le journal Al-Basair, toujours publié aujourd’hui.
L’association était dirigée par Abdelhamid Ben Badis, puis Al-Bashir Al-Ibrahimi, Ahmed Hamani, Ali Maghribi, Abdel-Rahman Shiban et Abdel-Razzaq Qassoum.
« Maven de la bière. Expert du Web. Troublemaker de longue date. Organisateur en herbe. Communicateur général. Gourou de la télévision. »