La Cour des comptes française a estimé dans un rapport publié lundi que le gouvernement devait être très prudent dans son aide et ses prêts au Liban et lui a demandé d’évaluer l’efficacité de son aide financière à ce pays en grave crise économique, sociale et économique. crises politiques.
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Le Bureau d’audit a recommandé Français Lundi, le gouvernement a évalué l’efficacité de son aide financière au Liban pour mieux répondre aux besoins de la population libanaise, qui traverse de graves crises économiques, sociales et politiques.
Afin de limiter l’impact des nombreuses crises qui ravagent le Liban depuis quatre ans, le président français Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures d’allègement suite à la terrible explosion du 5 août 2020 au port de Beyrouth qui a détruit des quartiers entiers de la capitale libanaise. pour le secours du pays touché.
La Cour des comptes française a examiné l’aide de l’État français au Liban pour la période 2020-2022 afin d’atténuer l’impact des crises économiques, sociales et politiques auxquelles ce pays est confronté.
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Un rapport publié lundi par le Bureau du Contrôleur financier indique que le gouvernement doit être très prudent dans l’octroi d’aide et de prêts au Liban en raison de son audit de l’aide fournie par Paris à Beyrouth.
Le Bureau note dans son rapport : « La crise libanaise se prolongeant, il est désormais important de mettre en place des mécanismes permanents de standardisation des statistiques afin de disposer des outils nécessaires pour mesurer la cohérence, l’efficacité et l’impact de l’aide publique française et mieux « Des flux financiers directs pour les besoins des Libanais. »
La Cour des comptes note dans son rapport que « depuis 2020, l’État a pris des mesures fortes pour aider les Libanais à faire face à la crise » qu’ils subissent.
Il a poursuivi que sur cette base, le financement annuel de l’État pour le Liban a presque triplé par rapport à 2020 (270%) et qu’entre 2020 et 2022, 214 millions d’euros ont été dépensés en fonds publics, dont 45% sont allés à l’éducation et à la formation. 25% pour la santé, 10% pour l’alimentation et l’agriculture, 10% pour la reconstruction et l’économie et 10% pour la société civile.
Dans son rapport, la Cour des Comptes note que « sur une question sensible et complexe comme celle de l’aide au Liban, l’approche politique devrait logiquement prévaloir. Cependant, le contrôle des engagements et des paiements au niveau central doit être renforcé.
Il a ajouté que cela permettra une évaluation plus précise « de la nature et de l’étendue des prêts accordés, la vérification de leur cohérence (…) et l’évaluation de leur impact, ainsi que la mise à disposition d’outils d’orientation efficaces ».
Le Liban, qui souffre d’un vide présidentiel depuis fin octobre, connaît depuis 2019 un effondrement économique que la Banque mondiale considère comme l’un des pires au monde depuis 1850. Plus de 80 % de la population libanaise vit désormais sous pression, selon les Nations Unies, au seuil de la pauvreté.
France 24/AFP
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