Le « Centre Al-Zahra »… un hotspot iranien qui promeut le terrorisme en France

Le centre fait la promotion de l’Etat islamique et du Hezbollah et coopère avec des personnalités controversées, le plaçant ainsi dans le collimateur des services de sécurité français.

Le « Centre Al-Zahra » est l’un des points chauds du terrorisme iranien en France qui a été surveillé par les médias français et a signalé des activités suspectes telles que la promotion de « l’Etat islamique » et du « Hezbollah », la collaboration avec des personnalités controversées et l’incitation au terrorisme. est à la portée des services de sécurité français.

Le journal français « Le Monde » a souligné que « l’affinité idéologique de ce centre, fondé en 2005, avec l’Iran, sa promotion du (Hezbollah) et de (EI) et la fréquence des personnalités controversées avec lui l’ont mis sur le devant de la scène.  » Services de sécurité français.  »

Elle a expliqué que le centre est situé dans la région de Grand Sainte, dans le nord de la France et a publié sur Internet qu’il avait été fondé sous la direction de Yahya Al-Qawasmi, Jamal Taheri et Khaled Abdel Karim, mais que le véritable visage du centre est différent du centre. .

Des chiffres controversés

Le journal ajoute : « Au départ, les activités du centre se limitaient à collecter des citations du Coran et des enregistrements vidéo de religieux, mais il œuvrait également à promouvoir la pensée extrémiste iranienne, car ses activités dépassaient les activités religieuses et s’étendaient aux activités politiques. » Propagande en faveur du régime iranien et publication d’articles incendiaires.

Elle poursuit : « Le centre, dont la page officielle compte plus de 300 000 abonnés, est l’un des pôles d’influence iranienne en France ». Elle a également décrit le directeur du centre, Yahya al-Qawasmi, comme « l’homme de Khamenei à Paris ».

Yahya Al-Qawasmi

Selon le journal Le Monde, Yahya Al-Qawasmi, qui dirige le Centre fédéral chiite en France, affilié au Centre Al-Zahra, est d’origine algérienne et est né en 1949. On le dit proche de l’Iran. Il s’est également rendu à Téhéran et a rencontré l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Parallèlement à sa gestion du centre, il l’utilise également comme financement.

Yahya Qasimi et Jamal Taher, responsables du Centre Al-Zahraa en France

Alors que le journal français Libération a souligné qu’Al-Qawasmi a rencontré à plusieurs reprises l’un des penseurs d’extrême droite en France, Alain Sorel, et a souligné que l’Iran avait financé sa campagne électorale pour le Parlement européen en 2013 et qu’Al-Qawasmi était un intermédiaire soutenant le candidat d’extrême droite au Parlement européen.

Yahya Qasimi et Jamal Taher, responsables du Centre Al-Zahraa en France

Discours de Hassan Nasrallah

Les activités suspectes du Centre Al-Zahraa France comprenaient la diffusion d’un discours de Hassan Nasrallah, secrétaire général de la milice terroriste libanaise Hezbollah, soutenue par l’Iran. Le centre a également célébré le 39e anniversaire de la révolution iranienne le 11 février dans un article publié sur son site Internet. Il y déclare : « Cette révolution a contrecarré tous les plans impériaux sionistes. »

De son côté, Romain Caiet, analyste français spécialisé dans les affaires des organisations extrémistes, a confirmé que ce centre est « un hotspot établi par le régime iranien comme l’un de ses bras et de son influence en France ».

Yahya Qasimi et Jamal Taher, responsables du Centre Al-Zahraa en France

Promouvoir le SI

Le journal français Le Figaro, à son tour, a souligné qu’un article avait été publié sur le site Internet du centre faisant la promotion de l’organisation terroriste ISIS, la décrivant comme un projet nazi de lutte contre le sionisme, bien qu’il soit destiné à cibler des organisations non iraniennes.

Dans un reportage d’enquête de 2009 pour le journal « L’Express » intitulé « Amis très particuliers du centre Al-Zahra », il révélait que ce centre controversé relève de la compétence de la direction antiterroriste des services secrets français, en raison de les personnalités controversées qui le fréquentent, affirmant que ce centre porte l’une des armes de propagande iranienne « très vicieuses ».

Le rapport souligne que les autorités françaises surveillent les activités du centre depuis des années parce qu’elles le soupçonnent de légitimer des idéologies extrémistes qui appellent au « jihad », comme les branches armées d’organisations opérant dans plusieurs pays classés comme terroristes à travers le monde. dont le Hezbollah.

Hypocrisie et double rhétorique

L’Express note que « l’un des responsables du centre, nommé Jamal Taheri, diffuse un double discours, selon ses auditeurs. S’il adresse son discours à un groupe de chrétiens, il enverra un discours modéré sur la tolérance et l’acceptation des autres. » Et s’il s’adresse à un groupe de visiteurs iraniens du centre, le ton de son discours sera différent.

Le journal a déclaré que dans le cadre de son enquête, il avait accompagné Taheri en décembre à des événements de dialogue interreligieux où il avait prononcé un discours, et le correspondant du journal avait été surpris par le discours modéré qu’il avait prononcé, qui contredisait ses autres discours.

Yahya Qasimi et Jamal Taher, responsables du Centre Al-Zahraa en France

Mardi, les médias français ont rapporté que près de 200 membres des forces de sécurité françaises avaient effectué une descente dans le centre Al-Zahraa France, confisqué les biens de quatre responsables du centre et perquisitionné leurs domiciles.

Lors de la perquisition, les autorités ont découvert que tous les employés du centre, à l’exception de la Syrie, possédaient la double nationalité française. Les autorités françaises ont également arrêté trois employés du centre, tandis que deux d’entre eux ont ensuite été relâchés, les accusant de « … détention illégale d’armes à feu ».

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Andrien Barre

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