Le Comité international olympique a décidé aujourd’hui jeudi de suspendre immédiatement l’adhésion du Comité olympique russe, car celui-ci reconnaît les organisations régionales de quatre régions annexées par l’Ukraine.

Le CIO a déclaré que le Comité olympique russe n’était pas éligible au financement après avoir reconnu les conseils olympiques des régions de Luhansk, Donetsk, Kherson et Zaporozhye.

Le Comité international olympique a estimé dans un communiqué que la décision du Comité olympique russe du 5 octobre 2023 « viole la Charte olympique ».

Le communiqué poursuit : « La décision viole la sécurité territoriale du Comité national olympique ukrainien, qui est reconnue par le Comité international olympique conformément à la Charte olympique. »

La décision de jeudi n’affectera pas la décision sur la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques de Paris en 2024, que le Comité international olympique prendra ultérieurement.

« La suspension du Comité olympique russe n’a aucun impact sur la participation des athlètes indépendants », a déclaré le porte-parole du Comité international olympique, Mark Adams, lors d’une conférence de presse.

Le Comité olympique russe a rejeté cette décision et l’a commentée dans un communiqué : « Aujourd’hui, le Comité international olympique a pris une autre décision qui sera contre-productive et qui a des motivations politiques claires. »

« Cela fait suite aux événements de février 2022 », a-t-elle ajouté, faisant référence à l’interdiction imposée aux athlètes russes par la plupart des fédérations sportives internationales au lendemain de la guerre de Moscou contre l’Ukraine.

Le CIO n’a pas imposé de sanctions au Comité olympique russe, à son homologue biélorusse ou aux membres russes du CIO, mais a interdit les athlètes à la suite de l’invasion de l’Ukraine par Moscou en 2022, que la Russie décrit comme une « opération militaire spéciale ».

Mais en mars, le Comité olympique a publié une première série de recommandations aux fédérations sportives internationales pour permettre le retour des athlètes russes et biélorusses.

Le Comité international olympique a déclaré que les athlètes ne devraient pas être punis pour les actions des gouvernements.