Mardi, le Conseil de sécurité de l’ONU abordera officiellement pour la première fois le sujet de l’intelligence artificielle. Cela survient alors que les gouvernements du monde entier réfléchissent aux moyens d’atténuer les risques liés aux nouvelles technologies d’intelligence artificielle qui pourraient remodeler l’économie mondiale et transformer le paysage de la sécurité internationale. La Grande-Bretagne assume ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU et cherche à prendre la tête du leadership mondial dans la réglementation de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
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Le Conseil de sécurité des Nations Unies tient son premier débat formel sur… intelligence artificielle Cette semaine à New York, la Grande-Bretagne appellera à un dialogue international sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la paix et la sécurité mondiales.
Les gouvernements du monde entier réfléchissent aux moyens d’atténuer les risques liés aux nouvelles technologies d’intelligence artificielle qui pourraient remodeler l’économie mondiale et transformer le paysage de la sécurité internationale.
La Grande-Bretagne assume ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU et cherche à prendre la tête du leadership mondial dans la réglementation de l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, présidera le débat mardi.
En juin, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a soutenu une proposition de certains dirigeants de l’IA visant à créer un conseil international de surveillance de l’intelligence artificielle, similaire à l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Un groupe d’hommes d’affaires et d’experts de premier plan, dont le créateur du programme GBT Chat, Sam Altman, a averti dans un communiqué publié en mai dernier que l’essor de l’intelligence artificielle présentait un risque « d’extinction » pour l’humanité.
Les signataires de la déclaration estiment que la lutte contre les risques liés à l’intelligence artificielle « devrait être une priorité mondiale, au même titre que d’autres risques sociétaux, tels que les épidémies et les guerres nucléaires ».
En mars dernier, des centaines d’experts internationaux, dont le milliardaire Elon Musk, l’un des fondateurs d’Open AI en 2015 et qui a quitté le conseil d’administration en 2018, ont appelé à un arrêt de six mois de la recherche visant à développer des technologies d’intelligence artificielle plus puissantes. Du « Chat GBT », qui expriment leur crainte que cette technologie ne présente « de grands risques pour l’humanité ».
Le lancement par OpenAI en mars dernier de « ChatGPT-4 », une nouvelle version plus puissante de « ChatGPT » disponible pour une utilisation fin 2022, était une indication de la propagation rapide de l’intelligence artificielle qui transmet les capacités cognitives des individus et élimine ainsi le besoin de multiples les professions.
France 24/AFP/Reuters
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