La visite du nouvel émissaire du président français, Jean-Yves Le Drian, au Liban s’est terminée comme elle semblait avoir commencé, puisque rien de nouveau n’a été mentionné sur cette visite par rapport à son objectif, qui est de contribuer à rapprocher les positions pour élire un président. pour la République de mettre fin au vide qui s’apprête à entrer dans son neuvième mois.
Et si cette fois Le Drian a élargi le champ de ses consultations aux différents blocs parlementaires du pays ainsi qu’aux dirigeants politiques, c’est parce qu’il semble vouloir agir comme un médiateur neutre, qualité qui pourrait être l’une des principales raisons de sa nomination, pour donner l’impression que la France est à la même distance de tout le monde. ce qui n’a pas été bien accueilli par la majorité des partis politiques libanais, notamment chrétiens.
Le Drian a cette fois élargi le champ de ses consultations aux différents blocs parlementaires et dirigeants politiques du pays, pour montrer qu’il est le médiateur neutre.
C’est en tout cas le résultat attendu, d’autant plus qu’il s’agit de sa première visite depuis sa nomination et qu’il l’a lui-même qualifiée d’« exploratoire », reflétant un désaccord régional et international sur la personnalité et le programme du président Cinq Pays + Iran, l’accord avec la question libanaise et ces pays sont clairs. Il est divisé en deux parties, la première comprend les pays pratiquement déterminés, pour ainsi dire, à savoir l’Amérique, l’Arabie saoudite et l’Iran, et la seconde est les pays de soutien, qui sont la France, le Qatar et l’Égypte, et le rôle de la France est concerné en réalité, comme l’ont montré les développements, – du moins jusqu’à présent – pas au-delà du rôle d' »Al-Bostaji », même s’il essaie d’apparaître comme tel. C’est un État établi, et cela est dû à sa relation historique avec le Liban et surtout aux chrétiens tout naturellement.
Cependant, ce qui détermine les rôles en politique, ce ne sont pas les émotions, mais le pouvoir d’influence qui découle des capacités de chaque parti et des capacités actuelles de la France en fonction de la réalité politique qui ne lui permet pas de jouer plus qu’un rôle de soutien. – peut-être – quatrième lorsqu’il s’agit d’influencer le cours des choses au Liban. Ce qui confirme cette affaire de mon point de vue, c’est que la visite de Le Drian, qui a eu lieu après la visite du prince héritier saoudien en France et sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, a également été accompagnée d’une déclaration américaine qui lui a donné une feuille de route pour une solution semble dicter, au-delà duquel il ne doit pas aller, et que la position américaine doit être prise, et en coordination avec la partie saoudienne et d’autres, par certaines des parties aux Cinq.
À une époque où chaque partie extérieure tente de récolter les fruits d’un accord, le pouvoir de ce « gang » au pouvoir maintient le Liban et son peuple au carrefour des intérêts régionaux et internationaux.
Il semble donc que la France « joue sur le temps perdu » à travers son envoyé présidentiel Le Drian et que la solution soit ailleurs, peut-être à Mascate ou à Doha, par exemple à travers les pourparlers américano-iraniens se déroulant loin des médias, et c’est tout ce qui semble être le côté saoudien. Il en est conscient et le traite avec réalisme et compréhension, ce qui explique peut-être la position théoriquement « neutre » saoudienne, que certains voient comme « s’abstenant » d’intervenir, alors qu’elle représente en elle-même une position solide sur les évolutions, à l’opposé de la France. reconnaissant la même chose mais essayant d’anticiper cet accord. Forger des liens et des accords d’intérêts à la libanaise avec le Hezbollah au Liban pour qu’il ait une part du « gâteau » à l’heure de la résolution, ce qui est sans doute une politique réaliste, mais plutôt contre « l’opportunisme » qui ne convient pas au l’histoire de la France dans ses relations avec le Liban. Qui doit être équilibré et non biaisé en faveur d’un parti au détriment des autres partis.
A lire aussi : Le « duo » ouvre la « République du Sud » à l’Etat et lève le voile sur des intérêts commerciaux urgents !
Dans l’attente et à l’heure où chaque partie extérieure tente de récolter les fruits d’un accord, le Liban et son peuple continuent de s’accrocher au carrefour des intérêts régionaux et internationaux, avec la puissance de ce « gang » au pouvoir dans lequel chaque partie travaille un garçon de bureau – Planton – est censé arranger les papiers du bureau du gardien d’un pays étranger afin de ramasser quelques miettes aux dépens du pays et du peuple, mais avec des slogans flashy, avec lesquels il trompe les humbles d’entre eux , faisant appel à leurs instincts sectaires et sectaires et à leur intimidation des autres, comme l’ont récemment et soudainement divulgué des propos attribués au secrétaire général du Hezbollah – et personne ne l’a contesté – à propos d’un plan préparé en 2006 pour réinstaller les chiites dans le sud de l’Irak, il rappelle quelque peu les discours sur les plans d’implantation et l’expulsion des chrétiens pendant la guerre civile qui refont surface de temps en temps aujourd’hui pour justifier la commercialisation de propositions politiques qui divisent comme le fédéralisme et d’autres moyens de tromper l’opinion publique.
« Wannabe fauteur de troubles. Gamer. Incurable mordu des réseaux sociaux. Explorateur. Étudiant. Fan de télévision amateur. »