Le gouvernement français menace de lever le blocus de la raffinerie face aux grèves

Paris-AFP

Le gouvernement français a annoncé qu’il avait ordonné aux travailleurs des stations-service Iso-ExxonMobil de reprendre le travail après avoir été critiqués pour une grève qui a mis hors service un tiers des stations-service du pays.

La même scène se répète du nord au sud de la France : stations-service fermées, files d’attente interminables, hausse des prix et baisse du moral des chauffeurs.

Chez Esso-ExxonMobil, les deux ont une convention collective avec deux syndicats, majoritaires au niveau de l’entreprise mais pas dans les raffineries.

Le Premier ministre français Elisabeth Borne a déclaré: « J’ai demandé aux autorités locales de légiférer une mesure pour appeler les travailleurs clés à travailler dans les entrepôts de cette entreprise », soulignant que « le dialogue avec les travailleurs est basé sur le progrès si un accord est trouvé. » est en grande partie atteint . »

résoudre la situation

Esso dispose de trois entrepôts en France, à Toulouse dans le sud-ouest du pays, Fos-sur-Mer au sud et Notre Dame de Gravénchon au nord-ouest. Les deux derniers camps sont situés à côté de deux des raffineries françaises de l’entreprise qui ont été fermées par la grève.

Sur la situation de l’autre compagnie pétrolière touchée par la grève, Total Energy, le Premier ministre français a appelé l’administration et les syndicats à entamer des négociations collectives, menaçant de recourir à la même mesure pour « résoudre la situation ».

Bourne a souligné que les syndicats réformistes de Total appelaient à l’ouverture des négociations. L’administration l’a soutenu. J’espère que d’autres syndicats ayant un pouvoir de représentation prendront cette main tendue, car le dialogue produit toujours plus de résultats que le conflit.

Lundi, les travailleurs de ce groupe « ont voté à une large majorité la poursuite de la grève », a déclaré Eric Cellini de l’Union générale du travail. C’est notamment le cas de la raffinerie de Normandie dans le nord-ouest de la France, des parcs de réservoirs de Flandre au nord et de la « bio-raffinerie » de La Med dans le sud du pays.

Les syndicats mettent l’accent sur les énormes profits des compagnies pétrolières car elles bénéficient de prix plus élevés liés à la guerre en Ukraine. Total Energy a enregistré un bénéfice de 10,6 milliards de dollars pour le premier semestre.

« S’il y a des propositions de négociations, il faut les saisir », a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à France Info. Sinon, ce n’est plus une grève pour obtenir des résultats, c’est simplement un bouleversement du pays et c’est inacceptable.

De son côté, le porte-parole du gouvernement Olivier Veran a déclaré à l’issue d’une réunion d’urgence que « le gouvernement demande la levée immédiate et totale de la suspension. Si cela ne se produit pas, nous prendrons nos responsabilités, ce qui signifie que nous devrons peut-être l’annuler. »

réticence

En effet, le pays connaît des grèves dans les raffineries et les parcs de stockage depuis plusieurs semaines à l’appel des syndicats réclamant des augmentations de salaire. Ces mouvements causent de grandes difficultés aux automobilistes depuis la semaine dernière.

De nombreux automobilistes et certains groupes professionnels regrettent cette situation, par ex. B. Infirmières qui visitent des patients à domicile et craignent qu’elles ne puissent pas faire leur travail, ce qui mettrait leur santé en danger.

« J’ai dû faire la queue pendant trois heures à la gare », raconte Sandrine Monteiro, infirmière de 35 ans.

De son côté, l’opposition a accusé le gouvernement, la droite et l’extrême droite de « manque de préparation » et de « sous-estimation », tandis que les milieux de gauche ont dénoncé « des menaces contre les travailleurs et les employeurs ».

Ferran a estimé que le rétablissement de « performances normales » dans les zones les plus touchées « prendra quelques jours », soulignant que « cela se produira dans les 15 jours ».

Il a également souligné qu’il n’est pas normal qu' »une petite partie des utilisateurs de la grève » « laissent monter les prix de l’essence » dans certaines stations-service.

Denise Herbert

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