Le lendemain de son arrivée en Suisse, une manifestation a eu lieu contre Macron et sa position sur la guerre à Gaza.

Une photo des manifestations qui ont eu lieu au lendemain de l’arrivée du président français Emmanuel Macron sur le campus de l’Université suisse de Lausanne. Suisse le 16 novembre 2023 – @Global_Sud

Jeudi, une manifestation d’environ 200 personnes a eu lieu sur le campus de l’Université suisse de Lausanne pour protester contre la visite du président français Emmanuel Macron et condamner sa position sur la guerre qu’Israël mène dans la bande de Gaza depuis environ 40 jours. le jour même de son arrivée en Suisse pour une rare visite d’État de deux jours.

Selon l’agence de presse suisse, les manifestants, certains portant des pots et des drapeaux palestiniens, ont défilé et crié : « Macron est complice ! » Ils ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Stop au génocide » et « Libérez la Palestine », alors qu’une cinquantaine de policiers étaient sur place. Du gaz poivré a été utilisé pour empêcher les manifestants qui tentaient de briser le cordon de police.

Mais la tension n’a duré que quelques minutes avant que le calme ne revienne alors que les manifestants continuaient de cogner sur des casseroles. Macron devrait prononcer un discours sur l’Europe devant l’auditorium du campus avant de répondre aux questions des étudiants présents.

Des mesures de sécurité ont été imposées sur le campus universitaire et dans l’amphithéâtre, où le président s’exprimera aux côtés du président suisse Alain Berset, les représentants des syndicats étudiants ayant souligné que la présence des deux présidents avait suscité une vive polémique.

Les normes françaises sont « équilibrées »

Mercredi, en réponse aux questions des journalistes, le président français a de nouveau expliqué la position de son pays sur la guerre, soulignant qu’elle était « équilibrée et n’a pas changé », tout en soulignant qu' »il n’y a pas de deux poids, deux mesures pour la France ».

Depuis que la guerre a éclaté le 7 octobre, Macron a réitéré son soutien à Israël et son droit à « l’auto-défense », mais a été critiqué par les responsables israéliens après avoir fait des déclarations à la presse la semaine dernière appelant Israël à cesser les bombardements qui conduisent à la guerre. meurtre de civils dans la bande de Gaza assiégée.

Macron a déclaré vendredi dernier qu’Israël « doit cesser de tuer des enfants et des femmes à Gaza », soulignant que « rien ne justifie les bombardements » et que parvenir à un accord de cessez-le-feu « bénéficiera à Israël ».

La présidence israélienne a annoncé dimanche que Macron avait appelé son homologue Isaac Herzog pour préciser que dans ses déclarations, il n’avait « pas accusé Israël de causer intentionnellement des dommages aux civils ».

D’autre part, un groupe de diplomates français au Moyen-Orient a critiqué la politique de Macron dans la région et sa position pro-israélienne dans un mémorandum interne, une initiative inhabituelle qui exprime le mécontentement de certains employés du ministère français des Affaires étrangères. selon des diplomates déclarés aux médias locaux.

Édith Desjardins

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