Le Maroc s’apprête à relancer la production de vaccins contre le venin de scorpion et de serpent

Alors que de nouveaux décès par piqûres de scorpions sont enregistrés cet été et que des vaccins contre les venins sont exigés pour sauver les victimes ; Des préparatifs sont en cours pour produire des vaccins contre les venins de scorpions et de serpents au Centre Mohammed VI pour la recherche et l’innovation de Rabat, affilié à la Fondation Mohammed VI pour la science et la santé.

Le Maroc fabriquait des vaccins contre le venin de scorpion et de serpent par l’intermédiaire de l’Institut Pasteur et d’une entreprise française avant que le processus de fabrication ne soit interrompu en 2000 après que des expériences ont prouvé l’inefficacité des vaccins fabriqués.

Selon les données obtenues par Hespress, l’inefficacité des vaccins produits par l’Institut Pasteur est principalement due à la manière dont la ferme créée à cet effet traite les scorpions et les serpents, dont sont extraites de manière traditionnelle les toxines, qui lui a fait perdre son efficacité.

La nouvelle expérience dans le domaine de la fabrication de vaccins contre le venin de scorpion et de serpent, réalisée par le Centre Mohammed VI de Recherche et d’Innovation, sera différente de l’expérience précédente car elle sera réalisée en plusieurs phases après une approche minutieuse.

Le processus de production de vaccins contre les venins de scorpions et de serpents commence par le placement des reptiles et des insectes dont les venins sont extraits dans un bassin d’élevage répondant aux normes internationales reconnues dans ces forêts, en coopération avec l’Agence nationale de l’eau.

Dans un deuxième temps, des insectes et des reptiles sont intégrés au laboratoire afin d’en extraire les toxines et ainsi fournir un apport suffisant de cette substance pour la production d’anticorps.

Le Maroc disposera de stocks suffisants de vaccins contre les venins de scorpions et de serpents, affirme le Dr. Moaz Imkamel qui est en charge du projet. Il a expliqué qu’un seul gramme de venin était nécessaire pour produire 3 000 injections de vaccin.

Imkamel a déclaré que le laboratoire qu’il supervise fournirait entre 500 et 600 grammes de toxines, qui seront utilisées pour fabriquer des vaccins, au cours de l’année.

Le même intervenant a expliqué qu’il existe une différence entre les serpents et les vipères, non seulement au niveau de la forme mais aussi au niveau de la toxicité. Tous les serpents sont mortels à moins que ceux exposés à leur venin ne soient immédiatement vaccinés avec un anti-venin, alors que 70 % des serpents ne sont pas venimeux.

Le responsable du projet de production de vaccins anti-venins de scorpions et de serpents a expliqué le nombre élevé de victimes qui meurent chaque année au Maroc des suites des piqûres de scorpions, car ces derniers sont trop nombreux, et a expliqué que le La priorité des vaccins anti-venins produits « est donnée aux serpents parce qu’ils sont mortels, et aux scorpions parce qu’ils sont nombreux ».

docteur Moaz Imkamel a souligné que les victimes qui meurent des piqûres de scorpion sont pour la plupart des enfants en raison de leur faible immunité. Certes, les victimes du venin de serpent sont de tout âge, quel que soit leur état de santé, compte tenu de la force de la toxicité de ces reptiles, qui entraîne la mort si la victime ne reçoit pas de sérum.

Denise Herbert

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