Le pianiste libanais Guy Manoukian a donné dimanche soir son concert très attendu au port de Byblos, que je vois cet été.
Ce concert de Manoukian a manqué de billets après sa mise en vente et ce n’est pas un événement isolé. Ils ont donné deux concerts au Festival de Beiteddine cet été, dont les billets se sont vendus immédiatement après l’annonce.
Bien que les concerts de Guy Manoukian se ressemblent dans leur nature musicale, les gens aiment y assister et en profiter, non seulement parce qu’ils aiment le jeu oriental qu’il maîtrise sur un instrument occidental, le piano, mais aussi parce qu’il donne au public autant d’espace que possible. possible de chanter les chansons qu’il mémorise, aime et répète, mais cette fois il les chante. Avec l’orchestre et accompagné par la chorale. Il s’appuie sur un groupe dont il dit : « Ses membres sont les plus qualifiés, non seulement au Liban mais dans tout le monde arabe ». Par exemple, il peut se contenter de quatre violonistes, alors que pour le même résultat artistique il lui faudrait un nombre bien plus important de musiciens.
Lors du concert de Byblos, le public a obtenu dès le premier morceau ce qu’il souhaitait : une musique entraînante. Avec Manoukian, il n’y a pas besoin de perdre du temps car il n’aime pas cette stratégie ascendante de motivation du public, préférant commencer son concert avec les chansons et les instrumentaux les plus chauds, et il n’est pas plus heureux que la chanson de feu Sabah, « Welcome to Haltala » et il a repris ses débuts l’année dernière pour promouvoir la visite du ministre libanais du Tourisme Walid Nassar, qui était au centre de la fête.
Avec la chanson « Bienvenue à Halatla », la cérémonie a commencé et le chœur a récité les morceaux instrumentaux qu’il combine avec les paroles, encourageant le public à chanter comme si chacun des présents se transformait en chanteur et entendait sa voix personnelle dans le rythme de la musique.
Ce mix de Manukan tente vraiment de nombreux musiciens ou chanteurs de le suivre après les années de vaches maigres où, en plus de ce que fait de bien chanter en compagnie d’un groupe confiant, les gens devaient évacuer leurs tensions et leurs choses refoulées avec une voix artistique et une performance esthétique. Peu importe si ce n’est qu’une belle illusion.
Quoi qu’il en soit, le phénomène n’est pas nouveau. Les gens aiment Manoukian depuis des années. Parce que cela fait du piano, lorsqu’il est joué, un instrument oriental, comme s’il n’avait pas d’origine occidentale et que les symphonies n’étaient pas connues ou faisaient partie des orchestres.
Au milieu de l’excitation, le public la vit rarement à un rythme élevé du premier instrumental au dernier, et sans monter ni descendre. « La nuit a été longue », « Bia bya, oh bya » et « Oh, qui a brisé ma gazelle ?
Le répertoire libanais est riche et varié, et la saveur du folklore touche les cœurs, mais il n’est pas le seul présent. Manoukian est fan de Warda. « La première chanson qui m’a fait aimer la musique arabe est égyptienne », et le public entend « I Forbidden I Love You », qu’il avait récemment interprété dans « Tunis Bek ».
Les chansons égyptiennes sont un incontournable des concerts libanais en général, et Manoukian, Umm Kulthum, Sherifa Fadel et Sayed Darwish y figurent. Tout ce que les gens aiment et répètent est ce qui convient pour jouer et chanter le refrain.
Comme toujours, Manoukian met l’ambiance en jouant debout, faisant dialoguer le piano qu’il joue et le tambour qu’il porte avec la passion de son percussionniste préféré, Georges Chakar. Shaker sait parcourir la scène avec son tambour et son tambourin, faisant chanter et danser le public, ce qui fait bientôt partie du spectacle de l’amphithéâtre.
Une autre soirée du Festival de Byblos, qui revient après trois ans d’interruption, clôturant la saison en cours avec un concert le 8 de ce mois du pianiste Fadi Abi Saad, dit Alef, avec son orchestre d’accompagnement. Ce soir, la musique orientale se mêlera au jazz et au flamenco. Le concert fait suite à sa tournée dans plusieurs villes canadiennes et il poursuivra avec le même programme après « Byblos » une tournée européenne puis américaine.
Avant la fin du festival le 11 août, Sœur Marana Saad présentera une soirée intitulée « L’origine de la musique » où l’artiste Carla Ramia accueillera avec la chorale « Philokalia » et le groupe « Ishtar » en chantant. Le public entend des chansons des frères Rahbani, Zaki Nassif, Philemon Wehbe, Marcel Khalife, Charbel Rouhana et d’autres. Quant à la conclusion, c’est le rappeur américain Tyga.
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