Dans un message adressé à tous les étudiants et enseignants, la direction de l’institut a confirmé que « l’utilisation de (ChatGPT) ou d’autres outils basés sur l’intelligence artificielle à Science Po pour les étudiants dans la préparation de travaux écrits ou oraux est strictement interdite sans l’indiquer expressément, selon l’AFP, selon un reportage de Sky News Arabia.

L’institut n’a autorisé l’utilisation de robots que dans un seul cas : « Lorsqu’il est utilisé à des fins pédagogiques sous la supervision d’un professeur.

Sciences Po a été la première université en France à annoncer officiellement l’interdiction d’utiliser cet outil d’intelligence artificielle.

ChatGPT est utilisé dans l’enseignement depuis novembre dernier.

Le robot ChatGPT, développé par la société américaine OpenAI, est basé sur une technologie d’intelligence artificielle et peut produire de longs textes à partir d’un mot que l’utilisateur tape dans la plateforme du robot.

Le robot analyse d’énormes quantités de texte sur Internet pour écrire du texte, le tout en quelques secondes.

Sciences Po notait dans la lettre aux étudiants que « cet outil, qui utilise l’intelligence artificielle, suscite des inquiétudes majeures parmi les autorités d’enseignement et de recherche du monde entier sur le problème de la fraude en général et du plagiat en particulier ».

« Certains pays ont déjà pris l’initiative d’interdire l’utilisation de (cet outil) dans leurs écoles et universités », ajoute le communiqué.

Et mi-décembre, quelques semaines après la mise à disposition de l’outil par la startup californienne OpenAI, 8 universités australiennes ont annoncé que leurs examens seraient modifiés.

Et elle a estimé que l’utilisation par les étudiants d’outils d’intelligence artificielle « équivaut à de la triche ».