Le régime militaire accuse la France de préparer une « agression » et Macron considère Bazoum comme un « otage » des putschistes.

Le régime militaire du Niger a accusé samedi la France d'avoir « stationné ses troupes dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest » en préparation d'une « agression » contre le pays. Par ailleurs, le président français Emmanuel Macron a confirmé dimanche que tout éventuel déploiement de forces françaises au Niger n'interviendrait qu'à la demande du président Mohamed Bazoum, soulignant que les chefs militaires du pays « prenaient le président en otage ».

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Dans une déclaration lue samedi à la télévision nationale, le colonel-major Amadou Abderrahmane a déclaré : « La France continue de déployer ses forces armées dans un certain nombre de pays de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) dans le cadre des préparatifs en vue de lancer une agression contre ces pays ». Niger Il est prévu en collaboration avec ce groupe, (notamment) en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Bénin.

Dans sa déclaration, Abdel Rahman a confirmé que la France avait déployé des avions militaires, des hélicoptères et 40 véhicules blindés en Côte d'Ivoire et au Bénin. Il a ajouté : « Les avions cargo militaires ont permis de débarquer de grandes quantités de matériel militaire au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin et dans d’autres pays. »

En revanche, le président français Emmanuel Macron a confirmé dimanche que tout éventuel déploiement de forces françaises au Niger n'aurait lieu qu'à la demande du président Mohamed Bazoum.

« Si nous procédons à un redéploiement, je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec les responsables qui prennent le président en otage aujourd’hui », a déclaré Macron lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 à New Delhi, faisant référence aux commandants militaires qui détiennent le président depuis le coup d’État du 26 juillet.

Il est à noter qu'après le coup d'État qu'a connu le Niger le 26 juillet, la CEDEAO avait proposé une intervention armée pour rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays, décision soutenue à l'époque par la France.

France 24/AFP

Andrien Barre

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