Après une longue absence, le président français Emmanuel Macron effectuera une visite d’Etat au Maroc au premier trimestre 2023.
Cette prochaine visite a été annoncée par Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en marge de la conférence de presse qu’elle a tenue vendredi à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita.
Rabat et Paris misent sur la sortie de la « crise silencieuse » lors de cette rencontre, tout en organisant les modalités d’une visite officielle du président français au Maroc pour rencontrer le roi Mohammed VI au début de l’année prochaine. Frapper, qui est un signal fort qui mettra fin au clash de ces deux dernières années.
Les relations maroco-françaises traversaient des moments difficiles, qui se sont manifestés après le départ des ambassadeurs des deux pays et les nombreuses critiques des Marocains sur la « question des visas », avant que le ministre français des affaires étrangères n’annonce depuis la capitale Rabat que les choses revenaient à normale.
Hisham Moatadid, expert en affaires internationales, note que « les relations franco-marocaines traversent une crise silencieuse et complexe car elles sont liées, d’une part, aux calculs géostratégiques de la France dans la région et, d’autre part, aux aspirations politiques du Maroc ». au niveau international en général.
Et Mu’tadid, dans une déclaration au journal électronique Hespress, a souligné que Paris devait sortir de sa zone grise dans la gestion de sa politique étrangère au niveau de l’Afrique du Nord et adopter une pratique politique clairement définie envers ces pays, mettant une forte pression sur les Français. politique étrangère parce qu’elle n’est pas disposée, surtout dans les circonstances actuelles, à modifier ses agendas politiques et diplomatiques dans la région, ajoute le même expert.
Il a expliqué que la prochaine visite de Macron au Maroc et sa rencontre avec le roi Mohammed VI. pourrait influencer positivement la crise silencieuse entre Rabat et Paris si les pensionnaires de l’Elysée osaient rejoindre le club du pragmatisme politique dans la région et corriger leur boussole stratégique avec le Maroc.
Cela peut se faire, dit le même expert, en adoptant une position claire, réaliste et politiquement crédible et en la traduisant sur le terrain par rapport au dossier du Sahara marocain, soulignant que « les aspirations de Rabat dépassent le manteau des lourdeurs diplomatiques ou politiques.. La rhétorique va au-delà de ce qui est couplé à l’action et à l’engagement sur le terrain.
Mu’tadid a estimé que « l’avenir des relations franco-marocaines dépend du changement de position politique de Paris sur les dossiers du Sahara, la présidence française est donc obligée de porter ses lunettes traditionnelles dans la gestion de ses relations politiques ». itinéraire Rabat. »
Il a souligné que la visite de Macron à Rabat est une occasion supplémentaire pour Paris de rejoindre le club du réalisme politique que Rabat a mis en place pour construire sa carte politique aux niveaux international et continental.
Il a souligné que la France est un partenaire traditionnel et stratégique du Maroc, avant de noter que Rabat ne l’acceptera pas au détriment de ses intérêts vitaux et des enjeux fondamentaux, principalement liés à son existence en tant qu’Etat et à sa construction nationale.
Il a poursuivi en disant : « Le Maroc a été clair et réaliste en adoptant une approche politiquement pragmatique dans la gestion de ses affaires étrangères et internationales. C’est pourquoi Rabat a placé la question du Sahara comme porte d’entrée extérieure du Maroc et la France doit respecter les partenaires stratégiques du Maroc. »
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