Point d’orgue d’un quart de siècle d’échanges culturels libanais avec les pays francophones, le Salon du livre francophone de Beyrouth a ouvert sa vingt-cinquième session en présence de nombreux responsables, ambassadeurs et diplomates.
L’ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Foucher, a déclaré hier vendredi, lors de l’ouverture de l’exposition, qu’elle représente une initiative unique dans la région et met l’accent sur la jeunesse et la modernité, puisqu’elle accueille environ vingt mille élèves des écoles publiques et environ quatre-vingt mille visiteurs.
Le lancement de l’exposition au Centre d’exposition et de divertissement de Beyrouth (BEL) coïncide avec le choix du Liban comme centre régional de la Francophonie. Le programme des expositions de cette année comprend des séminaires, des discussions, des ateliers et des soirées ainsi que des films, du théâtre et d’autres activités pour les enfants.
Ouvert en 2013, le Pavillon des éditeurs arabes propose des échanges culturels et un dialogue constructif entre les langues arabe et française à travers la présence de 15 éditeurs arabes, ainsi que des séminaires et échanges avec le public et les éditeurs libanais, ainsi que la publication de traductions. du français vers l’arabe.
Le programme de l’exposition comprend également la signature et la tenue d’un colloque sur le livre « Dans la tête de Bachar al-Assad », publié aux éditions françaises « Act Sud », de Subhi Hadidi, Ziad Majed et Farouk Mardam Bey et des écrivains Khaled. Khalifa et Najwa Barakat prendront la parole lors d’un colloque sur « Intimité et politique » animé par Georgia Makhlouf. Khalifa signe ensuite son livre « La mort est un travail difficile », récemment traduit en français.
Cette année, l’exposition collabore avec la troupe de théâtre libanaise Zaqal pour présenter des séminaires et des ateliers dans sa deuxième session dans le cadre du festival « Trottoirs de Zoukal », qui accueille des invités et des metteurs en scène internationaux et arabes, dont la réalisatrice britannique Lucy Morrison et la canadienne- La dramaturge britannique Deborah Pearson.
Des spectacles de musique, de théâtre et de danse, des conférences et des rencontres ont lieu au Théâtre Palace de Hamra, au Théâtre Monot, au Cinéma Métropolis d’Achrafieh, à la Gare (Jisr al-Wati) et à l’Institut français de Beyrouth.
L’exposition, qui a cette année pour thème « Culture numérique », rend hommage à quelques noms célèbres du monde de la littérature, du journalisme et du cinéma en nommant les salles ainsi : Nadine Labaki, en guise de salutation des organisateurs de l’exposition à la réalisatrice, qui a remporté elle a reçu le prix du jury pour son film « Capharnaüm ».
L’exposition, qui se déroule jusqu’au 11 novembre, rend également hommage au journaliste et politologue Antoine Sfeir et à Aimé Césaire, l’un des visages les plus marquants du mouvement « nègre » dans la poésie francophone et symbole du mouvement anticolonial.
La direction de l’exposition rend hommage à certains des pionniers de la littérature, de la poésie et du théâtre décédés cette année, parmi lesquels l’écrivaine libanaise Emily Nasrallah et le pionnier du théâtre libanais Mounir Abu Debs.
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