Le secteur privé en Jordanie… est-il socialement responsable ? – Journal Al-Ghad

M. Hossam Al-Tarawneh*

La responsabilité sociale est l’engagement et l’engagement des entreprises et des individus à améliorer les conditions économiques et sociales dans les communautés dans lesquelles ils vivent.
La responsabilité sociale est un enjeu vital dans le monde moderne car elle sert à atteindre les objectifs du développement durable. Des pays du monde entier ont promulgué des lois qui fixent le pourcentage de soutien des entreprises à la société par le biais de la responsabilité sociale. Entre autres choses, ces lois obligent les entreprises à déterminer : Le pourcentage des bénéfices qu’elles doivent apporter à la société. Ce pourcentage varie de 1 % à 5 %, tout comme l’Inde consacre 2 % des bénéfices des entreprises à la responsabilité sociale. Dans les pays qui n’ont pas de pourcentage spécifique, comme la France, les entreprises sont tenues de fixer des objectifs de responsabilité sociale et de travailler à leur réalisation, et doivent soumettre un rapport annuel sur leurs activités sociales.
En général, les entreprises des pays développés se font concurrence pour adopter la responsabilité sociale dans le cadre de leurs stratégies d’investissement et de marketing.
Le PIB de la Jordanie est de 43 milliards de dinars. Les bénéfices de 169 entreprises en 2022 s’élevaient à 421 millions de RSD, selon la bourse, tandis qu’en 2021, ils s’élevaient à 1 305 millions de RSD.
Cela signifie une augmentation de 85 % du revenu net en un an. Le bénéfice net des banques commerciales après impôt s’est élevé à 820 millions de RSD l’année dernière.
Jusqu’à présent, les chiffres montrent clairement l’importance des bénéfices que les entreprises jordaniennes tirent de l’activité commerciale et ce qu’elles dépensent pour la responsabilité sociale. Les montants sont négligeables lorsqu’ils sont dépensés.
D’autre part, les lois jordaniennes n’obligent pas les entreprises à des lois spécifiques qui fixent le pourcentage de responsabilité sociale et n’obligent pas les entreprises à contribuer à cette responsabilité ou à soumettre des rapports sur leurs activités sociales. Le Parlement n’a pas tenté de légiférer à ce sujet.
Oui, la législation fiscale prévoit une incitation à réduire l’impôt en cas de donation. Cependant, la majorité des entreprises et des particuliers n’y prêtent pas attention.
Comme il n’y a pas de lois réglementant la responsabilité sociale en Jordanie, la contribution de ces entreprises à la responsabilité sociale reste dépendante de l’humeur du PDG ou du PDG, et cette responsabilité, malgré son insignifiance, dépend fortement du népotisme et n’est que le principe ( donnez-lui une liasse d’argent..!!)
L’obligation légale pour les entreprises de verser seulement 1 % de leurs bénéfices nets peut aider à résoudre les problèmes dans les secteurs de l’éducation et de la santé et soutenir les associations, les clubs et les municipalités.
Le progrès ne peut passer que par l’intégration et les efforts conjoints du secteur public, du secteur privé et de la société avec ses institutions (associations, clubs, syndicats, municipalités…).
Et les projets de loi de réglementation de la Chambre des représentants. Ces lois aident à trouver des solutions créatives à nos problèmes économiques et sociaux.
Notre expérience amère au Creativity Club – Karak avec le secteur privé pendant treize ans. Le Club Créativité propose gratuitement sa formation et sa formation continue (jusqu’à la fin de l’année dernière, 27 000 stagiaires ont été formés gratuitement). Cette année, nous avons communiqué avec des centaines d’entreprises et n’avons pas reçu un seul centime. Nous avons communiqué avec toutes les banques et une banque nous a fait don de 1 000 dinars.
Les profits réalisés par ces entreprises sont des profits de la société et ces entreprises doivent reverser une petite partie de ces profits à la société sans laquelle elles n’auraient pas fait ces profits, comme c’est le cas dans tous les pays du monde.
Si nous au Creativity Club avons pris l’initiative de soulever cette question silencieuse, nous espérons que les associations, les élites, les professionnels des médias, les influenceurs et les membres de la société travailleront avec nous pour que le secteur privé joue son rôle national et social et que son rôle ne se limite pas à faire des profits.
Quiconque estime que ce sujet mérite d’être publié devrait contribuer à sa publication comme première étape pour influencer le secteur privé jordanien.
* Directeur général. Club de créativité – Karak

Malgier Martel

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