Le Soudan abandonne-t-il la peine de mort ?

La Commission nationale des droits de l’homme du Soudan s’est félicitée de la tendance à l’abolition de la peine de mort dans tous les cas, à l’exception de Qisas.

La Commission (gouvernement) a déclaré dans un communiqué qu’elle loue et encourage fortement cette approche « car elle renforce le respect et la protection par l’État du droit à la vie en tant que droit de l’homme primordial ».

Dans sa déclaration, la Commission a souligné :

  • La Commission nationale des droits de l’homme salue, loue et encourage fortement cette tendance car elle renforce le respect et la protection par l’État du droit à la vie en tant que droit fondamental de l’homme.
  • La Commission nationale des droits de l’homme réaffirme sa position fondamentale sur la peine de mort conformément aux normes internationales et appelle l’État à prendre toutes les mesures, y compris la promotion de la réconciliation entre les parents par le sang et les personnes reconnues coupables de meurtre au premier degré.
  • La Commission nationale des droits de l’homme réitère son appel à continuer de geler l’exécution de toutes les condamnations à mort en attendant la formation de la Cour constitutionnelle pour fournir aux condamnés à mort tous les litiges et recours devant les juridictions nationales, affirmant que la peine de mort viole un droit constitutionnel, à savoir le droit à la Vie.
  • La Commission nationale des droits de l’homme poursuivra ses efforts, avec la participation de la société civile, pour approfondir le débat de société sur la peine de mort et ensuite faire des recommandations aux décideurs à cet égard.

La peine de mort au Soudan est légale en vertu de l’article 27 du Code pénal soudanais de 1991.

Selon Qawuni, les taux d’exécution de cette peine au Soudan restent quelque peu faibles, le Soudan se classant au huitième rang en 2014 par rapport aux autres pays qui pratiquent encore cette peine.

Malgré la succession de nombreux gouvernements et présidents, l’État du Soudan a fait face à plusieurs reprises à une série de critiques, qui se sont concentrées sur deux points importants en matière de droits de propriété intellectuelle :

  • Protéger le droit à la vie
  • Protection contre les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Dans un précédent rapport, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Soudan avait critiqué ce qu’il considérait comme « l’absence de garanties d’un procès équitable pour les personnes passibles de la peine de mort ».

Édith Desjardins

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