Lecture dans les journaux arabes – Journal émirati « Al-Bayan »: Séoul est en difficulté sous la pression de l’allié américain

Al-Quds Al-Arabi a publié un article intitulé : La France et la lutte pour la survie en Afrique

L’Afrique aujourd’hui n’est pas une forteresse française fortifiée comme hier, dans le domaine économique Paris a subi de sévères revers, bien qu’il soit le troisième investisseur sur le continent. La Chine, la Turquie et l’Espagne sont entrées économiquement sur le continent et ces pays ont réussi à s’implanter et la Turquie a dominé les marchés algérien, libyen et sénégalais.

Selon Al-Quds Al-Arabi, la France a également subi des pertes dans la langue française alors que les pays d’Afrique du Nord ont commencé à croire que le français était l’un des moyens du colonialisme et ont commencé à légiférer pour limiter son influence sur le nombre de personnes, en plus de son déclin des forces françaises de près de moitié.

Or, selon Muthanna Abdullah, l’auteur de cet article, Emmanuel Macron parie sur l’absence de rivalité africaine avec la France, pas d’amitié afro-russe et pas d’amitié afro-chinoise. Mais il reconnaît à nouveau que prêcher un nouveau partenariat franco-africain est difficile car il se heurte au facteur de manque de confiance des Africains dans la politique française. Par conséquent, Macron doit tenir compte des intérêts bilatéraux et sortir des conditions injustes et impossibles envers les pays africains qui n’ont pas reçu le même traitement de la part des autres parties internationales.

Un article paru dans le journal Al-Akhbar intitulé « Washington : Au Liban, il est interdit à Riyad de nous contourner ».

La réconciliation irano-saoudienne pourrait apaiser les tensions et ouvrir la porte à d’éventuelles solutions. Mais les Américains ne laisseront pas cela se transformer en une opportunité irano-chinoise de les contourner.

Ghassan Saud dit dans Al-Akhbar qu’un mot de passe a été distribué, avec un accent clair sur la nécessité de rappeler que la décision de sécuriser la couverture internationale du Liban et de son gouvernement, l’accord avec le Fonds monétaire international et le dossier de l’exploration pétrolière… sont tous avec les Américains, pas avec les Saoudiens.

Selon les informations d’Al-Akhbar, l’émissaire français Pierre Duquesne s’est rendu à Washington mi-février pour s’entretenir sur le dossier libanais, qui se heurtait à l’adhésion américaine au siège strict, contrairement aux souhaits du président français. Et si une infraction mineure qui permet de fournir des heures d’électricité est interdite, qu’en est-il d’un règlement politico-financier-économique qui disculperait le pays, y compris le Hezbollah ?

Ce qui conduit à affirmer que toute bonne intention des Saoudiens se heurtera sans aucun doute à l’insistance de l’Occident à s’en tenir à son programme et à son projet, et bloquera toute victoire diplomatique de la Chine. Encore une fois, si les choses vont dans ce sens, cela permettra enfin de découvrir la vérité sur l’influence saoudienne lorsque les « partenaires » seront contraints de faire un choix définitif entre l’Arabie saoudite et les États-Unis.

Le London Arab a publié son article intitulé : Regional Disengagement in the Yemeni Conflict

Saleh Al-Baydani a écrit que malgré l’optimisme généralisé montrant des signes sur les réseaux sociaux que ce rapprochement irano-saoudien a été béni, le plafond des attentes et des espoirs des responsables officiels ne semble pas élevé alors que l’anticipation des engagements des maîtres la situation reste, notamment dans la partie pratique de ces accords, qui n’a pas encore été annoncée dans tous ses détails.

L’absence d’un rôle international efficace et sérieux dans les conflits régionaux, en particulier au Moyen-Orient, et les pertes politiques, économiques et sécuritaires qui en résultent pour toutes les forces actives de la région, ont contribué à l’émergence d’une sorte de réconciliation fondée sur le principe de rationalisation du conflit et de retrait du stade de la guerre politique, sécuritaire et économique ouverte au stade du conflit secret et la politique consistant à frapper en dessous de la ceinture et à gérer les différences si nécessaire dans les cadres diplomatiques et de renseignement traditionnels, non sans mauvaises intentions et méfiance .

Le journal émirati Al-Bayan a publié un article intitulé : Séoul est en difficulté à cause des pressions de son allié américain

La « déclaration » des Emirats évoque la politique de Washington consistant à exhorter son allié la Corée du Sud à poursuivre ses propres stratégies visant à encercler la Chine.

Washington a fait pression sur Séoul pour qu’il approfondisse la coopération technologique bilatérale aux dépens de la Chine, en particulier sur les puces électroniques, ignorant le fait que les Coréens exportent plus de 40 % de leurs produits vers la Chine continentale, sans parler de près de 60 % des matériaux clés impliqués dans la fabrication de ces puces. sont importés de Chine par des fabricants coréens.

De plus, lorsque Washington a avancé l’idée d’une alliance libérale pour combattre des pays illibéraux comme la Chine et la Russie, il a exhorté le président sud-coréen à rejoindre la coalition, mais ce dernier a rejoint sans clin d’œil un pays qui violait ces valeurs. pour éviter une détérioration des relations de son pays avec la Chine.

Il nous reste à noter l’utilisation du terme « océans Indien et Pacifique » comme alternative au terme « Asie et Pacifique », qui est un terme étrange associé aux stratégies navales américaines et élimine la présence de la Chine et de la Russie. et exclut même l’Asie des cartes géopolitiques et géographiques.

Édith Desjardins

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