Les auteurs de « La Fabrice Publications » : une déclaration contre l’arbitraire
Le 17 avril, un employé de la publication française La Fabrice a été arrêté par la police britannique à son arrivée à la gare de St Pancras à Londres ce soir-là.
Comme l’a révélé le journal français « Le Monde » dans un reportage publié deux jours après l’incident, Ernest M., qui est responsable de la loi sur les étrangers dans son pays natal, a été arrêté pendant une nuit et demie et relâché le lendemain après-midi. c’est-à-dire le mardi 18 du mois et après avoir été coincé avec son téléphone portable et son ordinateur.
C’était Ernst M. Il voulait assister ce jour-là à la Foire du livre de Londres et tenir des réunions parallèles avec des écrivains et des éditeurs en faveur de la maison française où il travaille, connue comme l’une des maisons les plus à gauche pour la Libération et l’une des les plus critiques contre la domination et la tyrannie étatiques et capitalistes.
Son arrestation a provoqué un tollé et de nombreuses réactions dans le monde de l’édition entre la France et la Grande-Bretagne, d’autant que les avocats de la Maison et la Maison elle-même estiment, selon Le Monde, que la police britannique l’a arrêté à la demande des autorités françaises pour avoir accès à des chiffres et information La Personnalité des personnalités radicales et de gauche radicale avec lesquelles traite la maison.
Le jour où Ernest M. Von der Arrest et ses signataires ont exprimé leur mécontentement face à la possibilité d’une « coopération perturbatrice entre les autorités britanniques et françaises » contre un « éditeur dont la ligne éditoriale est en complète contradiction » avec la « politique gouvernementale » en France et même dans les deux pays.
Aujourd’hui, un groupe d’auteurs parmi les plus éminents qui ont publié des ouvrages impliquant la Chambre sont revenus signer une déclaration, publiée sur le site Internet de la Chambre et dans Le Monde, condamnant l’incident impliquant l’officier de la Chambre et appelant à une approche sérieuse de « la danger qu’un tel acte représente pour nous en tant qu’écrivains » et écrivains associés à cette Assemblée, et pour les libertés démocratiques en général.
Les signataires de la nouvelle déclaration comprenaient la philosophe américaine Judith Butler, le philosophe français Jacques Rancière, l’historien pakistano-britannique Tariq Ali, le penseur canadien Alain Dunno, l’historien italien Enzo Traverso et d’autres.
Le communiqué rappelle ce qui est arrivé à l’employé de « La Fabrice » en termes de perquisitions et d’exigences qu’il donne à la police britannique ses mots de passe de téléphone et d’ordinateur et d’autres informations et questions étranges (« Soutenez-vous le président français ? Avez-vous assisté à des manifestations contre le nouveau loi retraite ? ») Il montre aussi qu’il s’agit d’un événement non lié à une affaire judiciaire ou à une affaire reconnue en France, mais plutôt à une exploitation de la possibilité pour le salarié d’avoir, sous la tutelle d’un autre, une loi lui permettant d’être interrogé parce que la maison pour laquelle il travaille « agace » les autorités françaises.
Le communiqué ajoute que ce qui s’est passé signifie que « nous avons franchi un nouveau seuil de tyrannie, ce qui est un seuil très inquiétant car ce qui s’est passé signifie que la censure ne s’applique pas seulement aux livres publiés, mais même à l’idée ou même au projet ». d’écrire un livre. »
Il conclut en disant : « Nous exigeons que les poursuites contre Ernest M. soient arrêtées et que ses biens lui soient restitués. Nous exigeons des autorités françaises qu’elles disent la vérité sur cette affaire, notamment sur leur rôle et leurs intentions. Il y a urgence à vaincre le pouvoir macroniste qui semble vouloir enterrer une à une toutes nos libertés. »
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