Le journal Le Monde a indiqué qu’un groupe d’élus écologistes avait appelé le président français Emmanuel Macron à interdire les ventes d’armes à Israël et à rappeler l’ambassadeur de France à Tel Aviv pour éviter de faire de la France un partenaire dans les crimes du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui prépare une attaque majeure contre la région.
Les responsables de l’environnement ont déclaré dans une tribune au journal qu’immédiatement après les événements du 7 octobre 2023, ils avaient qualifié les actions du Mouvement de résistance islamique (Hamas) sur le territoire israélien d’« actes de terrorisme barbares » et avaient constamment appelé à la libération des ses prisonniers israéliens et n’exigeait aucune confusion entre les juifs en général et les Français adeptes de la religion juive en particulier, ainsi qu’entre les actions du gouvernement israélien.
Depuis le début des représailles d’Israël, le groupe élu – dit-on – n’a pas hésité à qualifier les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis à Gaza, soulignant qu’il s’agit aujourd’hui de déterminer dans quelle mesure ce qui s’est passé, ce qui se passe, est compatible avec le génocide.
Catastrophe humanitaire
Dans sa déclaration adressée au président de la République, le groupe a rappelé que la Cour internationale de Justice avait établi l’existence d’un « danger réel et imminent de génocide à Gaza » en préparant l’attaque sur Rafah, dernier refuge de plus d’un an. Avec un million de Palestiniens déplacés répartis sur 60 kilomètres carrés, le gouvernement de Benjamin Netanyahu apparaît de plus en plus proche de ce que les juges du Tribunal de La Haye qualifieraient de génocide.
Les élus ont estimé que l’existence des crimes israéliens était indéniable après cinq mois de guerre au cours desquels plus de 30 000 Palestiniens ont été tués, dont 25 000 femmes et enfants, et plus de 50 % des maisons de Gaza ont été détruites, selon une analyse réalisée par la British Broadcasting. Société.
Selon les Nations Unies, plus de 1,7 million de Palestiniens ont été déplacés de force et l’armée israélienne a pris pour cible les journalistes, le personnel médical, les écoles, les lieux de culte, les hôpitaux et les infrastructures énergétiques.
Le blocus et les restrictions sévères sur l’acheminement de l’aide ont créé un désastre humanitaire d’une ampleur sans précédent, qui pourrait entraîner des dizaines de milliers de décès dus à la maladie et à la famine à court terme, car 70 % des familles consomment de l’eau salée ou polluée, selon le communiqué des Nations Unies. dit.
Plus de la moitié de la population de Gaza est en situation d’urgence alimentaire, et plus d’un quart d’entre eux sont dans un « état de catastrophe », selon la phase de classification intégrée de la sécurité alimentaire.
Quant à l’intention du gouvernement israélien de définir le crime de génocide, le groupe a demandé dans sa déclaration si les déclarations publiques telles que la déclaration du ministre de la Défense Yoav Galant : « Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence » et l’expression par Netanyahu de son désir « « de réduire le population de Gaza au niveau le plus bas possible » pour décrire une intention génocidaire qui implique un plan organisé visant à tout détruire ?
Le génocide continue
Les représentants de l’environnement ont déclaré que, sur la base de ces faits, ils qualifient les actions d’Israël de génocide en cours et souhaitent donc attirer l’attention de l’ensemble de la communauté internationale sur la nécessité de répondre à la gravité de ce qui se passe, d’autant plus que le gouvernement israélien ne répond pas. aux ordonnances de la Cour internationale de Justice, qui oblige la France à agir.
C’est pourquoi – dit le groupe – nous réitérons nos demandes à Emmanuel Macron : « Monsieur le Président, ne rendez pas la France complice des crimes commis par le gouvernement israélien. « Vous devez prendre une décision immédiate pour interdire les ventes d’armes et de composants que la France continue de fournir à Israël, rappelle l’ambassadeur de France et imposer des sanctions économiques avec vos partenaires européens jusqu’à la conclusion de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. est exposée. »
Le communiqué appelle également le président à exiger l’entrée des enquêteurs de la Cour pénale internationale à Gaza, à documenter et à conserver les preuves des crimes commis là-bas, et à oser reconnaître unilatéralement l’État palestinien, comme l’ont décidé l’Assemblée nationale et le Sénat.
La déclaration, signée par de nombreux députés écologistes, conclut que la France et l’Union européenne disposent d’outils concrets pour exercer une forte pression sur le gouvernement Netanyahu afin qu’il parvienne à un cessez-le-feu permanent, entame des négociations de paix et mette immédiatement fin à l’horreur indescriptible de ce génocide en cours à Gaza.
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