Les derniers secrets entourant l’évasion du voleur professionnel Radwan Fayed d’une prison en France

Le célèbre voleur Radwan Fayed, dont le procès s’est ouvert mardi à Paris, s’est évadé d’une prison de Rio en 2018 et a disparu pendant 95 jours dans une évasion qui n’est pas sans rappeler les films de gangsters qui le fascinaient depuis son enfance, avant d’être de nouveau arrêté et jugé. à côté de 11 de ses salariés, ndlr. L’un de ses trois complices est toujours recherché.

Le journal français Le Monde a décrit en détail l’évasion de Radwan Fayed, soulignant qu’aucun risque imminent d’évasion n’a été identifié, même si le directeur adjoint de la prison de Rio où est détenu le criminel a observé des cortèges au-dessus de l’établissement depuis l’arrivée de Radwan Fayed et a informé son administration. Cela a été fait par courrier électronique en février 2018 et il a averti qu’il n’y avait aucune ligne antiaérienne au-dessus de la ferme d’où Radwan Fayed a volé en hélicoptère cinq mois plus tard.

Le dimanche matin 1er juillet 2018, Radwan Fayed (51 ans) a quitté la cellule d’isolement numéro 207 pour rencontrer son frère Ibrahim, qui lui rendait visite après avoir demandé la veille d’avancer la date de la visite prévue l’après-midi. pour ne pas manquer le match entre l’Espagne et la Russie, qui sera diffusé dans l’après-midi.

Radwan Fayed est arrivé au parloir à 9h15 et environ deux heures plus tard, un hélicoptère Alouette 2 transportant trois hommes masqués et un pilote s’est écrasé dans la cour principale de la prison, le prenant en otage depuis un aéroport situé à 20 kilomètres de là. Deux sont sortis et un est resté sur place. Les hommes avec le pilote, qui devait planer à un mètre du sol. L’un des descendants montait la garde dans la cour avec un fusil d’assaut à la main, tandis que le troisième attaquait la porte du bâtiment avec un broyeur, dans le brouillard d’une bombe fumigène qui bloquait la vue des supérieurs et des caméras.

L’homme au moulin a franchi la porte et, après avoir franchi deux portes en fer, a atteint le salon d’où Radwan Fayed a émergé. Il est revenu avec lui dans la cour et ils sont montés à bord de l’hélicoptère qui les transportait et sont repartis, sous les acclamations des autres détenus, dans une action qui a duré moins de 10 minutes et au cours de laquelle aucun coup de feu n’a été tiré. incendie, l’hélicoptère se pose donc aux Gones, à 50 kilomètres au nord, et ses passagers montent dans une première voiture puis dans une seconde voiture dont la trace se perd à 12 heures et avec elle disparaît l’un des prisonniers les plus surveillés de France. .

Fayed s’était déjà évadé de prison en 2013, prenant dix gardes en otage avant de faire exploser une sortie à la dynamite et de s’enfuir dans une voiture qui l’attendait. Il est resté en liberté pendant six semaines avant que la police ne l’arrête dans un hôtel avec l’un de ses complices. Mais cette fois, il fut arrêté 95 ans plus tard. Un jour, selon le journal.

Radwan Fayed était bien connu de la police française (presse française)

Selon Le Monde, les malfaiteurs, intéressés à préparer l’évasion, ne se souciaient pas de la suite, ce qui a aidé les poursuivants de Fayed lorsque, une semaine après les événements, un chasseur a découvert des fusils d’assaut, des munitions, des gilets pare-balles et des talkies-walkies, et la chemise que portait Radwan Fayed le jour de son évasion, mal cachée sous un tissu. Dans l’Oise, où la police a retrouvé l’ADN de Rachid Fayed, le frère aîné de Radwan, et de son neveu Ishaq Harizi.

Après trois semaines de cavale, Radwan et Rashid Fayed ont été filmés par des caméras de surveillance dans un centre commercial de Sarcelles, dans le Val d’Oise, où ils sont passés lors d’une course-poursuite policière qui a resserré l’étau autour du groupe et, dans le quartier de Creel, le voleur dans sa ville natale, où il a été arrêté le 3 octobre 2018, à un kilomètre de son quartier, dans l’appartement d’une connaissance de son neveu, qui se promenait parfois en burqa.

Comme s’il était sur son lit de mort

Le journal explique que Fayed comparaîtra avec onze personnes, parmi lesquelles des responsables de services logistiques tels que la surveillance, les voitures, les armes, les finances, le logement, etc., et parmi eux se trouvent deux autres accusés inattendus, dont Jacques Mariani, une personnalité importante. dans la société corse et un de ses anciens confidents, car les enquêteurs ont confirmé que Fayed les avait contactés pour… planifier une évasion de Fresnes (Val-de-Marne) en 2017 et on soupçonne que les liens entre eux se sont poursuivis après le transfert de Fayed à Rio.

Selon le journal, le tribunal dispose de sept semaines pour rendre le verdict attendu le 20 octobre et évoquer les derniers secrets de l’évasion. Toutefois, l’identité du troisième membre du commando masqué, qui n’a jamais été retrouvé, est toujours inconnue, tout comme elle est encore inconnue. Si les criminels ont pris conscience de la structure complexe de l’établissement, c’est parce qu’aucun accord interne n’a pu être prouvé avec les gardiens ou les détenus.

Au cours de l’enquête, Radwan et Rashid Fayed sont restés silencieux, mais Rashid a expliqué : « Je peux vous raconter les raisons qui m’ont poussé à participer à son évasion. « C’est une accumulation de peines comme s’il était sur son lit de mort », a déclaré Radwan Fayed, qui a purgé une peine de 10 ans de prison pour son évasion en 2013. Ils ont été condamnés à 25 ans de prison après avoir été accusés d’avoir organisé un vol au cours duquel une policière est décédée en 2010.

Édith Desjardins

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