Le fondateur du Parti républicain, Nicolas Sarkozy, dévie des attentes de la droite après être passé à côté de la campagne électorale de Pecresce et le candidat du parti, qui peine toujours à s’imposer parmi les Douze, n’est pas encore officiel et clair a accompagné des candidats pour obtenir les clés de l’Elysée.
Les huées et les « sifflets » des supporters de Pecres lors de l’annonce du nom de Sarkozy lors de leur dernier meeting parisien à la Porte de Versailles le dimanche 3 avril 2007.
Pourquoi Sarkozy est-il silencieux ?
De nombreux acteurs politiques estiment que Nicolas Sarkozy ne souhaite pas voir un nouveau président de droite après lui, ce que le politologue Olivier Rocken explique comme « l’arrogance de certains grands hommes politiques ».
Dans sa déclaration à Sky News Arabia, il a ajouté : « Loin de cette perception, la campagne de Pecres était loin des attentes de Sarkozy à plusieurs niveaux, notamment son incapacité à mobiliser et à persuader les partisans et ses partisans contradictoires. Elle manque de charisme politique dans les discours électoraux. « Elle n’a vraiment pas impressionné l’ancien président. »
En revanche, le politologue estime qu’au cours des quatre dernières années, il y a eu beaucoup de rapprochement entre le président français sortant Emmanuel Macron et le républicain Sarkozy. «Ils ont eu plusieurs réunions et ils ont été réunis grâce à de nombreux dialogues publics. Il sait très bien que de nombreux partisans du Parti républicain se sont ralliés à Macron. »
Et de poursuivre : « Plus Sarkozy s’éloignait de sa prise de pouvoir en 2007, plus son image publique devenait celle d’un ancien président moins politisé et moins lié à la droite classique.
Entre rejet et acceptation
Selon un sondage ifop pour le journal « Le Journal du Dimanche », 67% des Français sont d’avis que l’ex-président Nicolas Sarkozy a eu raison de ne pas donner d’instructions de vote.
Mais la décision de Sarkozy a provoqué la colère des partisans de Pecres et des sympathisants de droite, dont 74 % ont désapprouvé le silence de leur ancien héros et lui ont reproché sa déloyauté envers le parti politique qu’il a rétabli en 2015.
En revanche, 79 % des partisans de Sarkozy louent son comportement, souvent interprété comme un soutien tacite à Emmanuel Macron. Cela embarrasse son camp, craignant que le président sortant n’en profite pour gagner une partie de l’électorat de droite.
Cependant, l’analyste politique Olivier Rocken estime que la décision du parrain républicain de ne pas accepter la campagne Pecker lui permet d’émerger comme un ancien président qui promeut l’intérêt public du pays et reste à l’écart de tout parti politique.
Le candidat républicain, qui adopte une position libérale sur l’économie et est déterminé sur les questions souveraines, n’a reçu que 8 à 11% des intentions de vote, selon de récents sondages d’opinion, contre 16 à 17% en février.
Et la candidate a terminé cinquième derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour, ce qui rend difficile d’imaginer la première femme à représenter les droits à l’élection présidentielle se qualifier pour le second tour dimanche prochain.
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