Les médecins généralistes poursuivent leur mouvement de protestation en France sur fond de grèves et de manifestations

Des milliers de médecins français du secteur privé ont manifesté jeudi à Paris contre l'appel du mouvement « Médecins pour demain » à imposer leurs revendications pour « sauver » le secteur de la santé du pays de l'effondrement, notamment en doublant le tarif de base des consultations de 25 à 25. à 50 euros. Mais le gouvernement a posé des conditions impossibles à ces revendications, le ministre de la Santé François Brun estimant que l'augmentation des tarifs de consultation dépendait de « la satisfaction des besoins de santé des Français ».

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La grève des médecins généralistes se poursuit France Pour la deuxième année consécutive, des centaines d'entre eux ont participé jeudi, place du Panthéon à Paris, à une marche de protestation jusqu'au siège du ministère de la Santé, à l'invitation du mouvement « Médecins pour demain », qui regroupe environ 15 000 médecins généralistes. dans le pays.

Le mouvement réclame généralement une amélioration des conditions de travail des médecins, notamment une augmentation des honoraires des médecins de 25 euros (environ 26 dollars) à 50 euros (52,9 dollars). La deuxième demande est liée à la première, car elle vise à les aider (en augmentant les tarifs de conseil) à faire face aux nombreuses tâches administratives qui découragent les jeunes à s'intéresser au métier.

La grève a débuté lors des célébrations annuelles de Noël, que le ministre de la Santé François Brun a jugées inappropriées car elles coïncidaient avec des infections de grippe saisonnière, de coronavirus et de bronchiolite atteignant des niveaux records et mettant à rude épreuve les services d'urgence dans des hôpitaux déjà souffrant d'un manque de capacité. Mais Médecins pour Demain attribue la poursuite de leur mouvement de protestation au refus du gouvernement de répondre à leurs revendications.

J'accepte cette demande, mais…

Dans des déclarations faites jeudi matin à la télévision publique France 2, le ministre français de la Santé s'est déclaré non pas contre une augmentation des tarifs de base des consultations, mais à la condition que les médecins répondent « aux besoins de santé des Français ». Il a ajouté : « Je suis d'accord avec cette demande, mais en échange j'exige qu'elle soit faite pour les 65 000 Français qui souffrent.  » Pour les maladies chroniques, il y a un médecin traitant et je précise que nous avons des médecins qui viennent la nuit ou qui peuvent être consultés. les weekends. et j'aimerais que nous puissions consulter un médecin si nécessaire (c'est-à-dire sans prendre rendez-vous, comme c'est le cas actuellement). » Il a conclu : « Nous parlons de droits et d'obligations, d'un partenariat basé sur l'intérêt mutuel. basé. »

Les médecins protestataires soulignent, quant à eux, Détérioration de leurs conditions de travail Ils expriment leurs inquiétudes quant à l'avenir de la profession en France. Noëlle Gariclié, spécialiste de la santé mentale en banlieue parisienne, a déclaré dans un entretien à France 24 que « les tarifs de base des consultations, contrairement aux coûts professionnels, n'ont pas changé depuis vingt ans, surtout à l'heure où le pays connaît une… « Crise vécue. Taux d'inflation record. »

Selon elle, « un médecin sur deux souffre d'épuisement professionnel », en raison des lourdes exigences administratives qui, selon le mouvement Médecins pour demain, représentent environ 20 pour cent des tâches quotidiennes des médecins, soit 12 heures sur 55 par semaine.

Les syndicats médicaux partagent les revendications du mouvement « Médecins pour demain ».

Même si les syndicats de médecins ne participent pas à la grève, ils assument des revendications Mouvement « Médecins pour demain ». Jean-Christophe Nogret, spécialiste en médecine générale, estime que « les inquiétudes et préoccupations exprimées par Médecins de Demain sont les mêmes que celles exprimées dans toutes les spécialités », a déclaré Nogret, membre du Syndicat français de médecine générale. « Je passe chaque jour une heure au bureau à résoudre des problèmes administratifs », soulignant qu'il travaille 60 heures par semaine et que le métier n'intéresse plus les jeunes, a-t-il reconnu. doublé « déraisonnable » pour des conseils de base.

Le Syndicat français de médecine générale réclame une augmentation des tarifs de consultation pour les médecins dits « traitants », dont le nombre s'élève à 50 000 et dont la proportion de patients a augmenté d'environ 20 % depuis 2016, selon les statistiques de la Fédération des Syndicats Français de Santé. Le président de la fédération syndicale, le médecin spécialisé en gastro-entérologie Frank Devolder, espère à son tour que les autorités seront à l'écoute des revendications des médecins en général et souligne que fixer le tarif de base de la consultation à 25 euros ne correspond plus à la réalité. de la médecine en France.

Ces protestations dans le domaine de la médecine publique s'ajoutent aux souffrances des hôpitaux publics français, confrontés à des difficultés croissantes dans divers domaines, de l'épuisement de leur personnel au manque de médicaments et à la réticence des médecins et infirmiers.

La régie française des services va entamer les négociations avec les différents syndicats du secteur en début de semaine prochaine. Les parties en conflit trouveront-elles des solutions de compromis qui satisferont aussi bien les patients que les médecins ?

Bonus Meziani

Denise Herbert

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