Une note secrète a révélé que les services de renseignement français surveillaient les musulmans français, y compris des politiciens et des personnalités des médias, après avoir surveillé leur soutien au candidat de gauche aux récentes élections françaises, Jean-Luc Mélenchon.
la radio a ditEurope 1Dans un rapport dans lequel elle a reçu une « note secrète du Service central de renseignement régional » distribuée aux hauts fonctionnaires, aux responsables gouvernementaux et aux travailleurs de la présidence (Elysée), elle a observé qu’environ 69% des électeurs musulmans avaient voté pour la gauche candidat aux récentes élections françaises, Jean-Luc Mélenchon.
Selon le rapport, le mémo a été rédigé le 17 mai, trois semaines après le second tour de l’élection présidentielle, dans le but de comprendre pourquoi 69% des électeurs musulmans ont voté pour Melenkhon dans le contexte de ce qui est considéré comme « l’influence musulmane sur le processus électoral ».
Selon la note rapportée par les médias, le service de renseignement a conclu que le candidat présidentiel de gauche Jean-Luc Mélenchon a remporté le premier tour des élections françaises grâce au « vote des musulmans » et au soutien des soi-disant « influenceurs et militants islamiques ». » qui soutenait ses positions « saluées » et « transmises ».
Le rapport cite plusieurs personnalités musulmanes en France, dont l’avocat Rafik Schkatt, membre d’Action contre l’islamophobie, et la journaliste indépendante Siham Al-Sabbagh, qui ont tous deux été qualifiés d' »islamistes » pour avoir dénoncé l’islamophobie ou le colonialisme.
Outre Shakat et al-Sabbagh, le mémorandum comprenait les noms de Vincent Suleiman, Hani Ramadan et Farid Selim, tous qualifiés de « prédicateurs » ou « imams » des Frères musulmans.
La journaliste de l’agence Anadolu, Fayza bin Muhammad, a également été retrouvée et ajoutée à la liste des agences de renseignement régionales pour ses « opinions politiques vraies ou même suspectées et attendues ».
Le rapport d’Europe 1 a révélé que le service de renseignement régional français a classé Fayza comme une journaliste « pro-Erdogan », dans la lignée du président turc Recep Tayyip Erdogan, simplement parce que l’agence de presse pour laquelle elle travaille est turque.
Le rapport note que la journaliste anatolienne a également été traquée pour avoir « publié une série de tweets justifiant son choix de voter pour Jean-Luc Melenchon, qu’elle estime être le seul candidat fiable à ne pas voter ». détourner les gens des problèmes. »
Le document de renseignement conclut en précisant que l’islam politique en France témoigne d’une « méfiance persistante » à l’égard de la « classe politique institutionnelle ».
Dans une déclaration spéciale àArabe21« Le rapport ne me mentionnait comme journaliste pro-Erdogan qu’en raison de mes opinions politiques ainsi que de mes tweets sur mon compte Twitter personnel disant que je voterais pour Jean-Luc Melenchon parce qu’il n’a pas mené de campagne anti-musulmane », a rapporté Fayza ben Muhammad.
La journaliste de l’agence Anadolu a estimé que la mention de son nom dans le rapport de la Central Regional Intelligence Agency constituait une menace pour elle, car la mention des noms de personnalités publiques dans de tels rapports les ciblerait et les mettrait en danger.
Bin Mohammed a déclaré qu’elle avait l’intention d’aller au Comité national de l’informatique et des libertés, qui est un comité chargé de veiller à ce que la technologie de l’information soit au service du citoyen et qu’elle protège l’identité humaine, les droits de l’homme, la vie privée ou les individus n’interfèrent pas avec libertés publiques.
Et c’étaitArabe21J’avais précédemment publié un article dans lequel j’évoquais les raisons pour lesquelles les musulmans français ont voté pour le candidat de gauche, Jean-Luc Mélenchon, lors des récentes élections françaises.
Selon le rapport, Jean-Luc Mélenchon a bénéficié du soutien de certaines voix influentes au sein de la communauté musulmane française, appartenant à des courants de l’islam politique, dans les dernières semaines de la campagne électorale.
Parmi les techniques dont Melenchon a bénéficié lors de sa campagne figure l’application « Tik Tok », qui est devenue l’un des réseaux sociaux les plus en vue utilisés par les influenceurs musulmans en France pour cibler la communauté musulmane du pays.
Parmi les comptes les plus connus figurait le compte « Ann Jour An Hadith » (Tag et Hadith), qui est suivi par près d’un million d’abonnés sur « Tik Tok », qui a diffusé deux messages pour voter pour le candidat de gauche, comme ainsi que les messages de prière habituels.
Dans la phase finale de la campagne électorale, des militants français ont diffusé un communiqué de presse sur les élections présidentielles, attribué à l’organisation Imams et Prêcheurs. Le communiqué disait : « Nous, imams et prédicateurs, appelons les citoyens musulmans français à voter au premier tour pour le candidat le moins hostile à cette élection présidentielle : Jean-Luc Mélenchon. Un appel islamique au moindre mal », selon le texte, qui postule que Mélenchon « est le seul à aborder la question de la liberté des musulmans. » Et à défendre leurs droits dans sa campagne ».
Même si l’annonce n’était pas signée, elle était partagée par des membres bien connus des mouvements islamistes français tels que Vinson Suleiman et Noureddine Oussat, qui prétend en connaître les initiateurs, ou encore par Hani Ramadan, le petit-fils d’Hassan al-Banna, dont le frère Tariq était dans cette affaire très attentivement.
Autre vote important qui a valu au candidat de gauche la confiance des musulmans français, le vote du « Collectif contre l’islamophobie en Europe » (CCIE), héritier du « Collectif contre l’islamophobie » dissous par le ministre de l’islamophobie en septembre 2021. Inside La structure a publié mercredi 6 avril : « Un résumé des prises de position de certains candidats sur l’islamophobie ».
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Sur les six candidats évalués, seul Jean-Luc Mélenchon s’est montré satisfait des quatre items liés au code vestimentaire, à l’attitude face à la loi séparatisme, à l’attitude face à la laïcité et à l’attitude face à la fermeture des lieux de culte. La veille, le mouvement anti-islamophobie avait confirmé que 81 % de ses membres français pensaient qu’ils voteraient pour Jean-Luc Mélenchon.
Il est à noter que fin juillet, dans une série de tweets sur son compte Twitter, le Comité interministériel de prévention des déviances et des extrémismes en France (CIPDR), affilié au ministère de l’Intérieur, ciblait plusieurs citoyens français opposés à l’islamophobie, dont la journaliste Fayza Ben Mohamed.
Suite à cette procédure de l’État français, Fayza Ben Mohamed a été victime d’une vague de harcèlement, d’agressions verbales et d’insultes sur les réseaux sociaux qui a duré plusieurs semaines, affectant sa vie personnelle et professionnelle.
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