Le 7 octobre 2023, la région a connu une escalade sans précédent du conflit palestino-israélien lorsque le mouvement Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, tuant 1 205 personnes, dont une majorité de civils, selon les données de l’Agence France-Presse. 251 personnes ont été enlevées, dont 97 sont toujours détenues à Gaza, tandis que l’armée israélienne a annoncé le meurtre de 33 d’entre elles. En réponse à cette attaque, l’armée israélienne a lancé une frappe aérienne, suivie d’une attaque terrestre qui a fait de nombreuses victimes et tué 42 000 personnes.
Par ailleurs, l’agence de presse française a rapporté que les renseignements militaires français avaient été informés à l’avance des préparatifs de l’attaque, qui visait à prendre des centaines d’otages en Israël. En revanche, les autorités françaises ont fermement démenti cette affirmation. Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé aux médias n’avoir reçu aucune information faisant état de la possibilité d’une attaque contre Israël le 7 octobre 2023, et a déclaré que si les services français avaient eu des informations, ils l’auraient également signalé aux autorités israéliennes. a déclaré que les services de renseignement français, comme la plupart des agences de renseignement étrangères, entretiennent des liens étroits.
Dans les coulisses de l’actualité : Georges Malbrunot révèle des faits sur les renseignements français et les événements du 7 octobre
Ce qui a suscité la controverse, ce sont les informations selon lesquelles les services de renseignement français étaient au courant des signaux indiquant une attaque imminente du Hamas bien avant qu’elle n’ait lieu, soulevant des questions sur la mesure dans laquelle les autorités françaises étaient au courant de ces préparatifs. Avez-vous transmis cette information importante à la partie israélienne avant le 7 octobre 2023 ? Ces questions ouvrent la porte à un débat plus large sur la portée et le niveau de coopération en matière de renseignement entre Paris et Tel-Aviv.
Les informations indiquent que des membres des services secrets de Paris opèrent dans les territoires palestiniens et opèrent dans le plus grand secret. L’un de ces agents, travaillant sous couvert humanitaire, a été dénoncé au printemps dernier. Grâce à leurs informateurs dans la bande de Gaza, les renseignements français ont découvert des preuves d’une attaque du Hamas contre Israël avant le 7 octobre 2023. En revanche, les autorités françaises nient l’existence d’un agent secret révélée à cette époque.
Dans le cadre de cette discussion, nous avons mené un entretien exclusif avec Georges Malbrunot, correspondant du journal français Le Figaro, qui a confirmé à Arabie Indépendante que les services de renseignement français étaient au courant des signes d’une attaque imminente du Hamas avant qu’elle n’ait lieu. Il a ajouté que l’Egypte et Israël étaient au courant des préparatifs en cours. Cependant, les services secrets français ne connaissaient pas les détails exacts ni l’heure précise de l’attaque terroriste.
Malbrunot a expliqué que les informations en provenance de la bande de Gaza indiquaient qu’il existait une menace majeure d’invasion terrestre du territoire israélien, et que ces avertissements remontaient aux déclarations de Yahya Sinwar, le leader du mouvement Hamas, deux ans avant cette date. de l’attaque. Malbrunot a également noté qu’il y avait des signes indiquant que Sinwar avait l’intention d’envoyer plusieurs milliers de combattants en Israël. Il a également souligné qu’au cours de l’été 2023, le Hamas a fourni des armes aux opposants salafistes, alors qu’ils étaient normalement sous sa supervision, et qu’ils ont commencé à s’entraîner ensemble. Un certain nombre de jeunes hommes qui étaient censés faire un voyage du Hajj à La Mecque ne sont pas non plus revenus car ils s’entraînaient en réalité au Liban et en Syrie. Il existe probablement d’autres indicateurs, non encore divulgués, qui illustrent la complexité de la situation sécuritaire dans la région.
L’analyse présentée par Georges Malbrunot semble refléter la réalité complexe de la situation à Gaza et montre que la France joue un rôle actif dans la surveillance des événements sur place à travers les canaux secrets du renseignement. L’analyste politique français a confirmé l’existence d’un bureau de renseignement depuis 2000, démontrant l’engagement de la France dans la collecte de renseignements et sa connaissance approfondie de la situation à Gaza. Il souligne également qu’en France, il existe également des membres de l’appareil privé du travail qui, comme en Ukraine, opèrent dans le plus grand secret. L’un de ces agents, travaillant sous couverture humanitaire, a été évacué au printemps dernier après la divulgation de l’information, a déclaré Malbrunot, soulignant la gravité des circonstances et la nécessité de maintenir la confidentialité.
Après la publication de l’information, le Département d’État a démenti cette information, ce qui n’est pas surprenant. Selon plusieurs responsables des renseignements interrogés, et compte tenu de la qualité et de l’importance des informations recueillies à Gaza, il est probable que le président français Emmanuel Macron ait été informé directement par la Direction générale de la sécurité extérieure, a déclaré Malbrunot.
En revanche, Malbrunot nie que les services de renseignement français aient transmis ces informations à Israël avant l’attentat, soulignant que la France a adhéré à l’accord signé en 1995 entre le président français Jacques Chirac et le défunt président palestinien Yasser Arafat, qui prévoyait de ne pas partager ces informations avec les renseignements que la France a collectés avec Israël à Gaza. Cette règle était nécessaire pour assurer la sécurité des agents sur place. Toutefois, la situation pourrait avoir changé après le 7 octobre 2023. Peu après l’attaque, Macron a défendu le partage de renseignements avec Israël, et n’oublions pas sa proposition infructueuse de former une large coalition contre le Hamas qui inclurait le partage de renseignements.
En réponse à la question : quel impact l’attentat du 7 octobre 2023 a-t-il sur la coopération en matière de renseignement entre Israël et la France ? Malbrunot a indiqué que cette coopération avait été considérablement renforcée. Cependant, en raison de la fermeture de la bande de Gaza et des difficultés d’accès, le processus de collecte de renseignements est devenu plus complexe, en plus des difficultés croissantes liées au déploiement du personnel pour collecter des informations.
Coopération en matière de renseignement
Les informations obtenues de plusieurs sources suggèrent que Paris a pu rassembler des renseignements précieux mais a eu du mal à les partager avec Tel Aviv. Face à cette réalité complexe du renseignement, de nombreuses questions restent sans réponse, ce qui nécessite d’envisager des moyens d’améliorer la coopération internationale pour lutter contre les menaces communes. L’attaque n’était pas seulement un incident temporaire, mais un appel urgent à réévaluer les stratégies de surveillance et de renseignement dans la région, soulignant l’importance d’une coordination efficace entre les pays pour relever les défis de sécurité croissants.
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Réponses du Hamas
Le Hamas appelle à la fin de ce qu’il considère comme « l’agression israélienne », affirme le droit du peuple palestinien à décider de son avenir et rejette les projets internationaux ou israéliens.
Le 28 février, Human Rights Watch a interrogé le Hamas sur son implication dans les attentats du 7 octobre 2023. Dans une longue lettre de neuf pages datée du 14 avril, le mouvement a nié toute responsabilité dans les atrocités commises contre les civils et a souligné son attachement au droit international.
Selon le Hamas, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du mouvement qui a planifié et exécuté l’opération Al-Aqsa Flood, se sont engagées à respecter le droit international et les droits de l’homme. La lettre, envoyée à Human Rights Watch, déclarait que « les Brigades Al-Qassam ont donné des instructions claires à leurs membres et combattants de ne pas attaquer les civils », et le Hamas a confirmé que « les attaques contre des individus et des groupes palestiniens, qui n’ont pas pris part dans l’opération militaire, ce qui a été le déclencheur. » Il y avait un chaos sur le terrain, ce qui a nécessité un changement dans le plan des opérations contre des cibles militaires.
Dans un autre contexte, dans un document publié le 21 janvier 2024, intitulé « Notre histoire… Opération Al-Aqsa Flood », le mouvement a souligné que les attaques visaient uniquement des sites militaires israéliens et que les militants l’ont évité pour attaquer spécifiquement. civils.
En revanche, Israël a promis de détruire le mouvement Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et que les États-Unis et l’Union européenne considèrent comme un mouvement terroriste.
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