Écrit par Amira Shehata
Samedi 22 juillet 2023 à 03h00
Quand il s’agit de savoir quand tomber tremblement de terrec’est presque impossible, mais deux chercheurs ont peut-être fait des progrès dans la recherche de tremblements de terre grâce à des mesures GPS plusieurs heures avant leurs principaux événements.
Quentin Plettieri, sismologue à l’Institut de recherche pour le développement et à l’Université de la Côte d’Azur en France, et son collègue Jean-Mathieu Nocquet ont étudié les stations GPS à proximité de lieux connus de tremblements de terre de magnitude 7,0 ou plus et ont examiné les emplacements enregistrés de ces stations dans les 48 heures précédant le tremblement de terre en question.
Ils ont calculé dans quelle mesure le mouvement réel correspondait au mouvement auquel ils s’attendaient pour chaque tremblement de terre.
Les chercheurs ont découvert que le mouvement du sol au cours des deux dernières heures précédant un tremblement de terre coïncidait souvent avec le mouvement attendu.
Cet alignement semble se renforcer à l’approche du tremblement de terre. Bien que ce schéma soit subtil, il n’est généralement pas perceptible.
Ainsi, le mouvement de ces deux dernières heures pourrait contenir les précurseurs que les sismologues recherchent depuis longtemps.
Mais même avec ces connaissances, les sismologues sont loin d’en faire une méthode de prévision des tremblements de terre, car les outils actuels ne sont pas assez performants pour détecter ce mouvement avant qu’il ne se produise.
Le chercheur affirme que l’équipement existant devrait être environ 50 fois plus sensible pour détecter un seul précurseur de tremblement de terre.
« C’est un énorme fossé technologique », a ajouté Pelletri. « Nous n’avons pas encore la technologie pour le faire. L’ajout de plus de stations GPS pourrait aider, et le chercheur s’attend à ce que les scientifiques fassent exactement cela. »
Leur découverte fournit la preuve que les tremblements de terre ne sont pas des événements chaotiques, mais plutôt des événements instantanés causés par des failles soudaines. La recherche a été publiée dans la revue Science.
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