Les syndicats algériens renouvellent leurs revendications sociales avant d’approuver le budget général

Algérie – « Al-Qods Al-Arabi »:

Les syndicats algériens, les plus présents dans le secteur public, ont intensifié leurs mouvements pour saisir le plus large éventail possible de revendications sociales en vue de l’adoption de la loi de finances (budget général) pour 2023, qui promet au gouvernement de supporter la hausse des salaires étant donné la vie chère et la baisse du pouvoir d’achat.

Au cours des deux derniers jours, les syndicats de l’éducation et de la santé, les deux secteurs les plus importants de la fonction publique, ont repris leurs activités, tenant des réunions avec les ministres et faisant des déclarations de pression au gouvernement concernant l’aspect social et professionnel des bureaux des employés publics, alors que le la question des salaires, des primes et des promotions est souvent soulevée avec acuité, à l’ombre de la tension laissée par les crises passées.

Dans le secteur de l’éducation, l’Association nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation a appelé au rétablissement du droit à la retraite relative et à la retraite sans condition d’âge et à l’inclusion de la profession d’enseignant dans le département des métiers durs, en plus du calcul du taux de retraite par 100 pourcentage, sur la base du dernier salaire des travailleurs, avec unification de la classification en trois étapes: parmi les enseignants, les directeurs et les inspecteurs, l’ouverture de postes suffisants pour la promotion aux différents grades du personnel éducatif et des travailleurs, l’application du principe de la promotion automatique avec le travail l’expérience, et revoir les lois de sécurité sociale, notamment les lois d’indemnisation, tout en trouvant une formule pour la construction de logements pour le personnel éducatif et les travailleurs.

Cet important syndicat a également demandé que les lois sur la santé au travail soient ancrées dans le secteur de l’éducation, que les maladies professionnelles soient révisées et que les postes soient créés en fonction des schémas de maladie. Elle a souligné la nécessité de résoudre le problème de la surpopulation en prenant une section modèle de 25 élèves et en travaillant dans un système unique et en mettant en place des structures appropriées pour l’école avec des installations de refroidissement et de chauffage et Internet.

Les idées avancées par le syndicat incluent la création d’un observatoire national du pouvoir d’achat, le développement d’un nouveau réseau salarial pour les éducateurs et les travailleurs, l’introduction d’un système de bourses et la stimulation de la rémunération pour les spécificités du secteur, tout en augmentant la valeur du point d’inférence. , sur la base duquel les salaires sont calculés, de dinars 45 à dinars 100. Le salaire minimum de base garanti (actuellement 20 000 dinars algériens) est de 100 pour cent.

Le consortium a également soulevé des questions pédagogiques liées à la révision des curricula, des programmes et des manuels impliquant des spécialistes, des experts et des acteurs des responsabilités nationales et des partenaires sociaux, la restructuration de l’enseignement primaire et la définition des tâches pédagogiques tout en réduisant le nombre d’heures à toutes les étapes. et parvenir à l’indépendance des écoles vis-à-vis des groupes locaux.

Dans une question qui dépasse le secteur de l’éducation, le syndicat a mis en garde contre toute ingérence dans les libertés syndicales acquises, notamment le droit de grève, citant la récente loi selon laquelle l’agence veut contrôler l’activité syndicale et la séparer entièrement de la politique, mais les partis et les syndicats considérait le contraire comme une restriction de la liberté de travail.

Dans le secteur de la santé, le ministère a devancé la colère des travailleurs du secteur en organisant une réunion avec les membres du Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique. Les représentants des médecins ont appelé à la nécessité de restaurer la nécessaire considération et le statut du médecin de famille en lui permettant de nouvelles mesures en sa faveur dans le cadre des lois fondamentales à réviser, à l’instar de l’inclusion du diplôme de spécialiste en médecine générale dans le service de santé.

Le syndicat a également souligné l’importance de son engagement en tant que partenaire social, ce qui contribuerait grandement à la rédaction de points qui les concernent principalement dans le cadre des projets de constitutions. Dans sa réponse, le ministre de la Santé Abd al-Haq Sayhi a déclaré que les portes du dialogue avec les partenaires sociaux sont ouvertes pour créer un climat social approprié pour améliorer le système de santé d’une manière qui serve les professionnels du secteur et les citoyens en même temps. temps. Le ministre a également donné des instructions à l’exécutif central pour qu’il fasse de son mieux pour améliorer la situation et trouver des solutions à tous les problèmes soulevés.

Le ministre a annoncé de nouvelles procédures en faveur des médecins, telles que la création de nouveaux postes et grades, ainsi que l’inscription de la spécialisation d’un médecin généraliste aux urgences au sein du programme de création de testaments mis en place par le ministère, ou encore la service médical et chirurgical d’urgence pour toutes les spécialités au niveau de toutes les structures de santé reconstruire. L’Algérie souffre actuellement d’une grave hémorragie de ses médecins, qui se rendent dans les hôpitaux français et du Golfe à la recherche de meilleurs salaires et conditions de travail.

Et le président Abdelmadjid Tebboune avait chargé le gouvernement lors de la dernière réunion ministérielle d’élaborer des textes d’application qui permettraient d’augmenter les salaires, les allocations de retraite et les allocations de chômage afin d’obtenir des augmentations financières à partir de janvier prochain après l’approbation du budget général du pays. Tebboune a promis lors de sa supervision de la réunion des gouverneurs du gouvernement en septembre dernier que 2023 serait l’année des augmentations des salaires, des allocations de chômage et des pensions de vieillesse, soulignant son intention de continuer à augmenter les salaires moyens et bas, de revoir les pensions et l’augmentation prestations de chômage.

Dans le projet de budget général pour 2023, le gouvernement a alloué environ 17 milliards de dollars américains à des subventions allant de la fixation des prix de certains produits courants comme le pain et le lait au plafonnement d’autres prix comme le pétrole et le sucre, ainsi que des subventions variant selon la production qui profite aux paysans pour acheter des moyens de production et des engrais, puis le reste des transferts Préoccupations sociales du logement, de la santé et de l’éducation dans le cadre de la préservation du caractère social de l’État, devenu discutable en raison des partis d’opposition lancés aux autorités proposent de se soustraire à leurs devoirs sociaux en aidant les classes faibles.

Denise Herbert

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