Mohammed Saïd Arbat
Les développements de l’initiative européenne « The European Hydrogen Backbone », dite « EHB », pour préparer l’infrastructure de transport et de distribution d’hydrogène entre les pays européens, notamment entre l’Espagne, la France et l’Italie, ont montré que ces derniers mois l’Espagne l’Algérie s’est débarrassé du raccordement au gazoduc et s’est fié uniquement au gazoduc. Marocains dans ce projet.
Et comme le confirment les rapports techniques, la nouvelle carte actualisée des projets d’infrastructures de transport d’hydrogène publiée par l’Espagne montre que le gazoduc « Medgaz » reliant l’Algérie et l’Espagne a été supprimé, et que seule la liaison entre le Maroc et l’Espagne est conservée, ce qui est un changement, qui ne eu lieu entre septembre de l’année dernière et ces dernières semaines.
Cette initiative européenne porte sur la construction de pipelines de transport d’hydrogène vert d’ici 2040. Le pipeline marocain sera l’un des pipelines utilisés dans le processus d’échange d’hydrogène vert, d’autant plus que le Maroc veut à son tour être l’un des exportateurs d’hydrogène du futur.
De nombreuses sources suggèrent de retirer le gazoduc algérien de ce projet en raison des problèmes diplomatiques et politiques en cours entre Madrid et l’Algérie, en particulier après que l’Algérie a annoncé au milieu de l’année dernière qu’elle rompait les liens avec l’Espagne et interrompait les échanges commerciaux avec elle en raison de la Déclaration de soutien de Madrid au Maroc sur la question du Sahara.
Les relations algéro-françaises ne sont pas non plus au mieux de leur forme, compte tenu des nombreux désaccords entre Paris et l’Algérie sur de nombreux dossiers, ainsi que de la tendance récente de l’Algérie à renforcer ses alliances avec la Russie, perçue avec ressentiment par les pays occidentaux, dont la France.
La décision de l’Algérie d’arrêter l’approvisionnement en gaz via le gazoduc Europe-Maghreb, qui traverse le Maroc et se dirige vers l’Espagne, a à son tour contribué à alimenter les craintes de l’Europe de traiter avec l’Algérie, ce qui soulève des questions politiques dans les relations économiques et commerciales avec elle, et donc l’Algérie est présenté comme un « allié » sur lequel on ne peut pas compter.
Il convient de noter que les relations entre l’Algérie et l’Espagne sont au point mort depuis plus d’un an, l’Algérie exigeant que l’Espagne renonce à sa position de soutien au marocanisme saharien et revienne à une position de neutralité pour y parvenir. , ce qui est difficile à réaliser pour l’Espagne car le retrait A déclencherait une pire crise avec le Maroc.
L’Algérie espère que les élections générales espagnoles prévues le 23 juillet se traduiront par un changement de gouvernement à Madrid, le gouvernement du Parti socialiste ouvrier dirigé par Pedro Sanchez étant renversé après avoir annoncé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour la question du Sahara et la montée d’un nouveau parti qui adopte une position différente qui aide à rétablir les relations avec lui. .
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