L’exploit de Muhammad al-Sharqawi… Voler en mémoire de la patrie

Écrit par The Atlantic Saud

Il y a quelques jours, le Maroc a perdu un drapeau de ses fils… C’est le drapeau, Muhammad al-Sharqawi, qui a traversé tout un siècle de notre histoire… Il lui a survécu avec succès avec des monuments et des vertus… Et il a quitté notre monde… Il a flotté dans les vastes couloirs de l’histoire… Avec toute la solennité de calme et d’humilité qui lui est familière dans sa pratique des exercices et des défis de la vie… Et ceux qui l’ont fait connaître ont été enterrés dimanche dernier , le 1er janvier 2023, à côté de son grand-père, le juriste, le juge Abdullah Al-Sharqawi Al-Arabawi, dans la ville d’Abi Al-Jaad… Ils ont même été attristés par son départ… Ils avaient l’habitude de l’honorer à les plus hauts niveaux de la mémoire nationale… Parce qu’il est né, a grandi, a vécu et a appris, a agi, administré et dirigé alors qu’il était patriote… Il ne chérit aucune autre qualité en lui autant que sa fierté d’être patriotisme… Servir son pays était à la base de sa personnalité et de ses clivages, détails et interactions… Etre actif dans le mouvement national… il se rend finalement à New York dans les années 1940 pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies , pour la défense de la question marocaine… et sa contribution active à la rédaction de la Déclaration d’Indépendance en janvier 1944, dont il fut l’un des signataires. … et sa participation à la délégation du mouvement national aux négociations Aix-Liban avec Abd al-Rahim Bouabid, Reda Kadira, Mohamed Boucetta et d’autres… Tels sont les titres de sa contribution au patriotisme du petit jihad , autour de l’accession à l’indépendance du Maroc… telle que l’a décrite le Roi, leader national, arabe et africain Mohammed V… Le patriotisme du grand jihad Pour construire le Maroc, un Maroc indépendant, feu l’érudit patriotique Mohamed Cherkaoui l’a pris d’assaut , armé de sa sobre formation académique à l’Université de la Sorbonne à Paris… qui lui a permis de participer au premier gouvernement du Maroc indépendant, dirigé par Mohamed El Bakai… pour contribuer à jeter les bases du Maroc nouveau… pendant environ une dizaine d’années de l’histoire de ce pays… et il a commencé sa « carrière » d’Etat au Ministère des Postes et Télécommunications pour im Ministère pour continuer le ministère des Affaires étrangères, le Trésor et enfin le ministère de la Défense en 1965 et 1966…

Le défunt, l’époux de feu la princesse Lalla Malika, avant de l’épouser avec le roi Hassan II, l’a lié à la relation de lutte nationale… C’est elle qui n’a pas été touchée par sa transition historique avec la Choura et l’indépendance était partie , le Parti libéral marocain, et il était dans sa direction et dans la gestion de ses médias… C’est le parti qui s’est posé comme un étranger et s’est retrouvé comme un étranger dans le tissu politique marocain, à cause de ses prémisses démocratiques indigestes .. … ses années … Le Roi Hassan II lui a rendu son obéissance en respectant sa personnalité et ses idées … et en le protégeant patriotiquement avec une conscience démocratique à ses côtés et avec lui … Le Roi, Hassan II .de sa grandeur historique, souvent penché vers les décisions démocratiques de feu Mohamed Cherkaoui dans ses « discussions » et disputes avec Genera l Mohamed Oufkir, qui sentait son arme chaque fois qu’il entendait le mot démocratie… C’est le patriotisme du défunt qu’il traduisait en pratique le grand jihad, en défense de l’approche démocratique de la construction d’un Maroc indépendant…

Ces décisions du défunt, après la fin de sa carrière gouvernementale et pendant les années d’intensification de « la braise et des balles » dans la vie politique marocaine, l’ont qualifié de « médiateur » respecté entre toutes les parties aux conflits politiques… Il y a de nombreuses crises qui existent même chez les défunts entrent, dans les relations entre l’état (ou le palais) et le mouvement. Le patriotisme marocain et la démocratie… Car c’est le but des dirigeants du mouvement démocratique marocain, tels que : Abd al- Rahim Bouabid, le juriste Muhammad al-Basri, le journaliste Bahi Muhammad, Ahmed al-Halimi, Muhammad Bensaïd et bien d’autres… et il a trouvé en Hassan II… comment il a trouvé en le Roi Mohammed VI la réponse appropriée au respect il a été traité du défunt et de leur interaction avec le parti, qui l’a médiatisé avec eux… Beaucoup de détails et d’histoires… Peut-être que beaucoup d’entre eux ne quitteront pas les bastions du silence après d em volonté de ceux qui leur sont associés… Quant au défunt, il a toujours et absolument refusé de révéler ce pour quoi il avait une action, une intervention ou une contribution aux événements politiques… autre que ce qu’il a été nommé pour ses efforts et de l’extérieur de son entourage… C’est l’incident, plein d’enseignements et de preuves de prévoyance, du Roi Hassan II…

Feu Muhammad al-Sharqawi entretenait des liens étroits avec les dirigeants algériens, dont feu Abdelaziz Bouteflika… qui a été expulsé du Département d’État et « a traversé le désert de sa vie » en tant que conseiller des États du Golfe. En lien avec la situation de vie qui se détériore, il a demandé à feu al-Sharqawi de demander à Hassan II un passeport diplomatique marocain pour son plaisir… Et Hassan II dira à feu Cherkaoui : « Ça ne me dérange pas… mais dis à ton ami que un passeport marocain pourrait lui nuire s’il entend avoir un avenir politique en Algérie.

Feu Muhammad al-Sharqawi… était un homme politique… une politique consciente… une politique qui s’inspire de la culture… et la culture produit le dialogue, entre autres choses… donc c’était un homme de Dialogues… .à Paris… en tant qu’ambassadeur au Maroc… il ouvrait sa table au « tout Paris »… c’était le point de rencontre de l’élite française… pour des discussions ouvertes sur des sujets d’actualité… jusqu’à Die Zeitung Le Le Figaro écrit que « la politique de la France est planifiée et étudiée à la table de l’ambassadeur Muhammad al-Sharqawi »…

Le dialogue chez lui et dans la chaleur de sa générosité est un comportement qu’il pratique depuis des années… Il a organisé un séminaire hebdomadaire, tous les samedis, auquel participent des personnalités marocaines actives de tous horizons (environ 50 participants) afin de discuter des événements immédiats et essayer d’enregistrer les résultats… L’écrivain, journaliste et ami de feu M. Siddiq Maanino me dit qu’il a assisté à ce symposium 1192 fois au domicile de feu Al-Sharqawi… Il était fasciné par la musique des opinions et la joie de la connaissance … Jusqu’à deux semaines avant sa mort, il consacrait au moins deux heures par jour à lire des journaux et à lire des livres …

Aujourd’hui le défunt est un livre de significations, de leçons, de faits et d’exploits… Un livre que l’histoire lui a appris à briller comme une lumière éclatante dans la mémoire de la nation… Il dissipe une partie de l’obscurité des chemins à venir… Béni soit-il…

Édith Desjardins

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