Le journal français Libération rapporte que le président français Emmanuel Macron a prononcé un discours avant sa tournée en Afrique centrale dans lequel il a tenté de redéfinir la politique de la France à l’égard du continent, mais que ces efforts se sont heurtés à ceux hérités de l’Afrique française.
Le journal a expliqué dans un rapport Selon elle, plus de cinq ans après son discours à l’Université de Ouagadougou au Burkina Faso, Macron a voulu ouvrir lundi une nouvelle phase en s’exprimant depuis l’Elysée sur le nouvel « accord » franco-africain, dans le but d’« un accord » pour boucler « le cycle de l’histoire de France en Afrique », comme il le dit. Macron lui-même.
Réduction de la présence militaire française
Le rapport précise qu’en annonçant cette nouvelle stratégie, Macron a indiqué qu’elle ne visait pas à fermer les bases militaires françaises, à l’exception de la base de Djibouti, qui surplombe l’océan Indien, mais plutôt à les « transformer » et à les gérer conjointement. avec les partenaires africains, en plus de réduire considérablement le nombre de forces militaires sur le continent.
Libération a noté que cela reflétait une compréhension des leçons du Sahel ; La présence de l’armée française est finalement rejetée au Mali puis au Burkina Faso.
Économie et société civile
Le rapport montre que le président, qui affirme avoir « visité 17 pays africains » et entamera demain mercredi un nouveau voyage dans quatre pays du continent, ne veut pas renoncer à placer l’Afrique au centre de sa stratégie diplomatique mais a plutôt appelé la France à prêter attention au « destin commun ».
Le journal ajoute que dans son discours à l’Elysée, Macron a exprimé sa préférence pour s’appuyer sur l’économie et la société civile et a souligné à plusieurs reprises le rôle des personnalités du monde du sport, de la culture et des intellectuels, accueillant tous ceux qui l’accompagnent sur le continent.
La logique du rentierisme en Afrique
Le rapport précise qu’en revenant sur cette « nouvelle ambition économique » et en reconnaissant que « l’erreur a été de s’appuyer trop souvent sur la logique de la rente en Afrique », Macron a énuméré les projets qu’il voulait mettre en œuvre ou compte innover et qui pourraient effectivement être « » innovant. »
Le rapport explique que le nouveau voyage de Macron le mènera au Gabon, où la même famille Bongo règne sans implication depuis plus de 60 ans, puis en Angola, au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo.
Démocratie et économie
Partant du principe que la France a aussi des « intérêts en Afrique », Macron a évoqué lundi la démocratie avant l’économie, car aucun des pays africains qu’il visitera cette semaine n’est à l’abri de vives critiques à cet égard.
Le journal concluait son article en disant : Compte tenu de la perte de l’influence de la France en Afrique de l’Ouest et du sentiment anti-français croissant qui s’y développe ; Les hauts dirigeants de l’Afrique centrale restent des alliés sûrs, mais le président français ne l’assume pas pleinement, comme c’est le cas au Gabon, mais qu’il l’admette ou le nie, sa présence aux côtés d’Ali Bongo est interprétée comme son garant, et cela aussi Il reste six mois avant les élections présidentielles dans ce pays.
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