L’inflation française est tombée à 4,5%, son plus bas niveau depuis plus d’un an

Le taux d’inflation de la France est tombé à son plus bas niveau en plus d’un an dans un contexte de baisse des coûts de l’énergie, ont montré hier les données de l’office français des statistiques.
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,5% en glissement annuel en juin après une hausse de 5,1% en mai.
Il s’agit du taux d’inflation le plus bas depuis mars 2022, lorsque les prix ont augmenté de 4,5 %.
Les prix de l’énergie ont chuté de 3% en glissement annuel après avoir augmenté de 2% en mai. Les prix alimentaires ont également chuté de 14,3% à 13,7%. François Vilorois de Gallo, gouverneur de la Banque de France, a déclaré dans des communiqués que les taux d’intérêt de la zone euro atteindraient bientôt un pic avant de rester sur cette trajectoire élevée le temps qu’il faut pour que l’inflation ralentisse.
« Ce ne sera pas un pic, mais plutôt une trajectoire élevée que nous devons maintenir suffisamment longtemps pour assurer une transmission complète de tous les impacts de la politique monétaire », a-t-il ajouté.
Pour freiner l’inflation, la banque centrale a entamé il y a un an une politique de resserrement sans précédent, augmentant les taux d’intérêt de quatre points de pourcentage au cours des 11 derniers mois et le taux de référence sur les dépôts à 3,5%.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a déclaré que les hausses de taux se poursuivraient en juillet.
Conséquence de ce resserrement monétaire, les demandes de crédit diminuent, entraînant une baisse de la demande de biens et services et donc une baisse des prix. Mais cela ralentit aussi la croissance et inquiète les responsables politiques, comme en Italie, où le gouvernement craint que « le remède soit pire que le mal ».
Des économistes, dont le Français Olivier Blanchard, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international, se sont déclarés favorables à une augmentation de l’objectif d’inflation de la Banque centrale européenne de 2% à 3%.
Mais François Vilorois de Galleau, membre du conseil d’administration de la fondation, rejette fermement cette idée. « C’est un exemple de mauvaise idée », a-t-il déclaré, car les prêteurs « factureraient immédiatement au moins 1% de taux d’intérêt plus élevés » en plus des « frais excessifs ».

Édith Desjardins

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